Hola Todos,
Je vous avais laissé à Rio de
Janeiro, quand est-il ? En fait, j’y suis toujours, enfin j’y
étais, mais seulement pour une nuit. Mon amie Gaëlle me rejoint
pour commencer le Road Trip en Amérique du sud. Comme j’ai pris
mon aller-retour Toulouse-Rio, elle a fait de même, de sorte à ce
qu’on rentre ensemble le même jour.
Après une bonne petite nuit, nous partons donc direction Lima, capitale du Pérou. Nous avons une correspondance à Sao Paulo, ce qui tombe extrêmement bien car la France joue son huitième de finale. Inutile de préciser que je n’avais aucunement envie de le louper. Cela va sans dire qu’il en est de même pour les autres matchs de la coupe du monde, pauvre Gaëlle, oui je sais. Arrivés à São Paulo à 12h55 (match à 13h), je cours un peu partout pour trouver une télévision… 13h05, 13h10, cet aéroport est en train de me rendre dingue car je ne trouve toujours pas de maudite télé, au BRESIL, pour la coupe du monde, un comble. 13h18, je trouve enfin un petit restaurant diffusant mon équipe. Je ne réponds plus de rien et je reste assis, enfin cloué, devant, jusqu’à la fin du match. La France a gagné, tout va bien. En route pour le Pérou !
Après une bonne petite nuit, nous partons donc direction Lima, capitale du Pérou. Nous avons une correspondance à Sao Paulo, ce qui tombe extrêmement bien car la France joue son huitième de finale. Inutile de préciser que je n’avais aucunement envie de le louper. Cela va sans dire qu’il en est de même pour les autres matchs de la coupe du monde, pauvre Gaëlle, oui je sais. Arrivés à São Paulo à 12h55 (match à 13h), je cours un peu partout pour trouver une télévision… 13h05, 13h10, cet aéroport est en train de me rendre dingue car je ne trouve toujours pas de maudite télé, au BRESIL, pour la coupe du monde, un comble. 13h18, je trouve enfin un petit restaurant diffusant mon équipe. Je ne réponds plus de rien et je reste assis, enfin cloué, devant, jusqu’à la fin du match. La France a gagné, tout va bien. En route pour le Pérou !
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Petit récapitulatif. |
Nous atterrissons donc à Lima en fin
de soirée. Étant un temps soit peu consciencieux, nous avions acheté
les routards des futurs pays que nous allions visiter. Dans l’avion,
afin d’échapper à l’ennui, je me suis mis à lire celui sur le
Pérou. Sans être trop dans l’excès, le routard ne se montrait
pas tellement rassurant concernant ce pays. Notamment au sujet des
taxis. Il était précisé de bien vérifier si le chauffeur était
un vrai chauffeur de taxi. On pouvait vérifier cela en regardant son
badge. Faire attention à la voiture, qu’elle porte une plaque
marquée taxi etc. Premier pas sur le sol Péruvien et il nous en
faut donc un pour nous rendre à notre hôtel réservé la veille.
Voilà qu’on oublie toutes les règles lues au préalable car nous
prenons un taxi sans plaque. Pas de panique, le chauffeur était venu
nous aborder au sein de l’aéroport avec le gilet d’une compagnie
conseillée. N’empêche, j’avoue que toutes sortes d’idées me
sont passées par la tête quand le chauffeur sortait des grands axes
routiers. Je n’en menais pas large. Plus de peur que de mal, nous
arrivons sains et saufs dans notre hôtel. Nous sommes situés dans
le quartier de Miraflores, secteur plutôt bourgeois de Lima.
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Lima : Miraflores |
Ayant décidé antérieurement de faire
notre voyage au jour le jour, nous n’avons quasiment rien prévu.
En parcourant notre guide du routard, il signalait une agence
Française dans Lima. Qu’à cela ne tienne, nous décidons d’aller
rendre une petite visite à cette filiale histoire d’avoir quelques
renseignements. Nous sommes accueillis généreusement par un jeune
Français qui travaille ici. Nous lui avons posé toutes sortes de
questions et auxquelles il a répondu de la meilleure des manières.
A la sortie de l’agence, nous avons un petit itinéraire en tête,
ce qui est plus rassurant. Cette mégalopole ressemble à une ville
éclatée, tentaculaire ou s’entasse le tiers de la population du
Pérou. Cette cité déborde de vendeurs à la petite semaine, de
larges avenues souvent embouteillées où résonnent les concerts de
klaxons (j’y reviendrai un peu plus tard).
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Miraflores : Again. |
Les échos sur Lima étant pas super et la ville peu rassurante, nous décidons de ne pas nous attarder dans cette capitale. Je ne peux donc que très peu détailler cette ville vu que nous y sommes restés seulement 2 jours.
Première expérience, et non la
dernière, de voyage en bus, direction Ica. Financièrement parlant,
le bus est la solution, nous avons donc décidé de faire l’intégral
de notre voyage avec ce moyen de locomotion. L’avantage de ce
dernier est de profiter des nombreux paysages mais l’inconvénient
et non des moindres, la durée. A l’heure où je vous écris nous y
avons passés au moins une soixantaine d’heures. Pour cette
première étape d’autobus, le trajet est de seulement 4h30 donc je
ne vais pas m’attarder dessus (encore une fois, j’y reviendrai
plus tard). Nous voilà arrivés à Ica.
Ville « déglinguée »
(dixit le routard) au milieu d’une oasis, longtemps isolée du
reste du pays. C’est la ville natale de l’auteur de l’hymne
national et du premier président civil, Domingo Elias, en 1854. Ce
qui nous a attiré ici, c’est le fameux « laguna de
Huacachina », véritable petite oasis en bordure de la ville,
au milieu de dunes de sables géantes que l’on dévale en surf ou
en buggy. Ica est également la capitale viticole du Pérou.
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Huacachina. |
Arrivés aux alentours de 21h au
terminal de bus, nous sommes accueillis par une horde de chauffeurs
de taxis. Nous en choisissions un, Hector de son prénom. Très
souriant et également incroyablement gentil, Hector nous montre la
ville de nuit et nous propose de nous faire visiter le lendemain, un
domaine viticole. D’abord un peu méfiants, et oui on n’est
jamais trop prudent, nous acceptons. Rendez-vous le lendemain matin
aux abords de 11h.
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Hector et Gaëlle. |
Ce qui est génial au Pérou, c’est le prix
de certains services. Aussi, quand vous prenez un taxi, vous vous en
sortirez maximum pour 4-5euros à deux et surtout quand vous prenez
une nuit dans un hôtel (en l’occurrence 3 étoiles), le prix ne
dépassera jamais les 25 euros. Nous voici donc dans ce super hôtel.
Après un long trajet peu agréable en bus, c’est un réel plaisir
d’être reçu dans cet établissement.
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L'hôtel d'Ica : 12€/personne la nuit. |
Une bonne nuit de sommeil et une douche
fort agréable nous voilà partis pour le domaine viticole avec notre
« ami » Hector. Ce qui m’amène aux klaxons
étourdissants qui accompagnent ce pays. Non contents d’être des
chauffards, et je pèse mes mots, leur conduite s’accompagne
automatiquement de ces sirènes en permanence. J’avais déjà
évoqué cette partie au Brésil, je crois donc que c’est habituel
en Amérique du sud. Le klaxon est utilisé pour absolument tout. La
personne aveugle qui traverse un peu trop lentement (true story), le
dépassement par la droite histoire de prévenir, la voiture de
devant qui met un dixième de seconde de trop à démarrer et bien
entendu, si un chauffeur klaxonne, pourquoi ne pas faire de même ?
Je vous assure que ça fait limite mal à la tête tant ces bruits
résonnent à longueur de temps. Fin de l’interface « klaxon ».
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Le domaine. |
Le domaine ressemble à tout ce qu’il y a de plus commun, des vignes aux alentours et des abris qui servent à la confection du vin. La partie intéressante de la visite est la fabrication d’un alcool que nous ne connaissons pas, le Pisco.
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Barils où est conservé le vin. |
Cette boisson nationale est une eau-de-vie de raisin, compris
entre 30 et 45 degrés d’alcool. Le Pisco est le résultat de la
distillation de la grappe entière. De plus, le raisin venant souvent
de régions très chaudes, sa teneur en sucre est très élevée.
Après dégustation, je dois avouer que le goût n’est que peu
plaisant. Gaëlle en a rapporté, pour les plus téméraires d’entre
vous, vous aurez peut-être l’occasion de goûter ce breuvage.
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Le fameux : Pisco. |
Nous savourons pareillement notre premier repas Péruvien. Pour
celui-ci, nous goûtons une préparation d’agneau qui se rapproche
fortement de la façon bourguignonne, accompagnée de riz. Pour ce
premier repas, notre impression sur la cuisine Péruvienne est très
favorable tant c’était goûteux.
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Notre plat. |
Deuxième partie de la journée,
direction Huacachina et ses dunes de sable. Comme indiqué
précédemment, c’est une oasis en plein milieu du désert. Vous me
qualifierez peut être d’innocent mais je n’avais pas idée de
pareil paysage au beau milieu du Pérou. L’attraction ici, le
Buggy.
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Les Buggys. |
Escortés d’un chauffeur, enfin devrais-je dire, d’un
pilote, nous roulons à une vitesse folle sur le sable. Les
sensations étaient géniales. On s’arrête par moments pour
prendre quelques clichés mais aussi pour faire du snowboard, oui oui
du snowboard. Perchés sur le haut d’une dune, nous nous allongeons
sur la planche au préalablement waxée (du mot wax qui veut dire
« cire » en Français pour ceux qui ne le savent pas).
C’est parti pour une descente d’une minute fortement agréable en
sensations. Certains audacieux dont je ne fais pas partie ont essayés
debout sur la planche par la suite. Leur audace n’aura pas suffi à
empêcher de nombreuses chutes incroyables à base de double-salto.
Hilarant.
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Le grand surfeur. |
Fin d’une après-midi superbe. Nous en avons pris plein les yeux et on s’est vraiment éclatés. C’est aussi la fin de l’étape Ica, départ un peu prématuré en y repensant. Nous avons fait ces activités en une journée alors que deux jours n’auraient pas été du luxe. A l’époque, nous avions à l’idée de rester moins de temps au Pérou par rapport à la Bolivie, finance oblige. La Bolivie étant bien moins chère que le Pérou.
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Lagon de Huacachina |
Deuxième
expérience du bus mais première pour une longue durée, direction
Arequipa. Les trajets longues-durées se font la plupart du temps de
nuit. Histoire de faire passer le temps, 12-14h en général. Avec
l’aide du routard, nous privilégions une des meilleures compagnies
du pays, Cruz del Sur.
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Le plus beau : le bus. |
L’autobus dispose de deux catégories : supérieures et inférieures. Les bus sont à deux étages d’où ces qualificatifs (ne pas confondre avec l’ordre de grandeur). Catégorie supérieure, où l’on se trouve assis à la verticale, pas vraiment, voire pas du tout, confortable pour de la longue durée, et catégorie inférieure, donc vip, avec sièges qui s’inclinent à environ 150 degrés. Ce n’est pas le summum du confort mais ça peut aller quand on est fatigué. De plus, en prenant cette catégorie nous disposons d’une boisson et d’un repas. Repas qui passe à la trappe pour moi avec mon estomac Ô combien fragile.
Quart d'heure grimace. |
Arequipa, deuxième ville la plus
peuplée du pays (920000 habitants). Elle est située à plus de 2335
mètres d'altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes
péruviennes. Elle est surnommée La cité blanche. "La lune a
oublié d'emporter la ville quand elle s'est séparée de la terre",
disent volontiers les habitants d'Arequipa pour expliquer la blanche
pureté de leur cité. Nous arrivons dans cette agglomération très
charmante et accueillante, assez animée. Un mélange de moderne et
d'historique l'entoure. L'éloge de cette dernière par bon nombres
de personnes n'est pas insensible à notre venue même si nous sommes
plutôt ici pour une seule et bonne raison : Le Cañon del Colca (j'y
arrive).
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Fontaine au sein d'Arequipa. |
Après avoir déposé nos affaires à
l'auberge de jeunesse, nous voilà partis à la recherche d'un bon
petit déjeuner et surtout d'un écran qui diffuse le match de
l'équipe de France (Quart de finale : Allemagne-France). Nous
trouvons un endroit plutôt sympa sur la plaza de Armas (place
principale de la ville). Le match ne se déroule pas comme prévu,
l'Allemagne l'emporte logiquement 1 à 0. Fin de la coupe du monde
pour la France après un parcours honorable mais sûrement pas la fin
de la mienne. Je ne raterai que très peu des futurs matchs finaux.
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Plaza de Armas. |
Comme expliqué précédemment, nous
sommes venus ici principalement pour la visite du Cañon (Canyon) del
Colca. Ce dernier s'étire sur une centaine de kilomètres et sa
vallée est considérée comme le deuxième canyon le plus profond au
monde (3400 mètres), après celui de Cotahuasi (3535 mètres,
toujours au Pérou). Il est en effet deux fois plus profond que celui
du grand canyon au Colorado mais moins impressionnant car il
ressemble plus à une vallée qu'à une gorge.
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Cañon del Colca. |
Nous tenions absolument à faire cette
randonnée, notre choix s'est porté sur un trek de 3 jours et 2
nuits. Nous avons réservé auprès d'une agence Française, cette
dernière a eu le mérite de bien nous indiquer tout le cheminement
du trajet et le prix était à quelques euros prêt, le même. Réveil
à Arequipa, le bus qui nous amène au trek à 43 minutes de retard
(je suis assez précis avec l'heure...). Il finit par arriver et
c'est parti, direction le Cañon ! En chemin notre guide nous
donne quelques indications concernant l'altitude. Pour les Français
que nous sommes, notre corps y est peu habitué, du coup nous sommes
sujets aux vomissements, aux migraines ainsi qu'à l’essoufflement
prématuré. Aussi, le guide nous donne un remède, la feuille de
coca. Originaire d'Amérique du Sud, elle est déclinée en bonbon,
en thé mais aussi à son utilisation d'origine, la mastication. Je
vous vois venir d'ici, oui la cocaïne est extraite de ces feuilles
mais elle ne contient seulement que 0,01 % par feuille... Le guide
nous indique donc les méthodes d'utilisations, j'opte pour la
mastication des feuilles pures, processus le plus courant. Le goût
et l'odeur sont ignobles mais il paraît que c'est extrêmement
efficace, soit. Gaëlle, maligne, a au préalable acheté des
granules d’homéopathie de coca en France...
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Ma très belle tête avec les feuilles de coca dans la bouche ... |
Quelques heures de route plus tard (6
heures), notre bus nous dépose à Yanque, petit village au bord du
canyon. Un hôtel, compris dans le pack réservé, nous attend.
Accueillis en Français, et oui le patron l'étant lui même, je dois
dire que c'est plutôt agréable. De plus, le lieu est vraiment super
joli, les chambres sont spacieuses, l'hôtel dispose d'un jacuzzi et
d'un sauna mais aussi d'un observatoire pour les étoiles. Je me
rends compte que les employés essayent de parler Français, et pour
cause, le patron essaye de leur apprendre.
Notre hôtel à Yanque. Observatoire à gauche. |
Vu le retard prit par le bus ce matin,
nous avons à peine le temps de manger qu'il est temps de faire notre
première excursion. Celle ci se fait avec une guide locale, c'est
plutôt chouette mais le hic c'est qu'elle était assez timide et
surtout elle ne parlait pas un mot d'Anglais. Au vu de mon niveau en
Espagnol, c'est à dire proche du néant, heureusement que Gaëlle
est là pour me prêter main forte.
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On pouvait réserver une balade à cheval également, très peu pour moi. |
Au programme, visite d'Uyo Uyo
(village archéologique inca) et détente dans les bains thermaux. La
balade aura duré 4 heures et nous aurons parcouru 8 kilomètres. Au
fil des heures « Guadaloupé » (prénom de notre guide)
s'est détendue. J'ai dû user de mon charme (blague) mais surtout de
la musique de mon iphone pour la faire sourire.
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Uyo-Uyo. |
Après la marche,
petite baignade tant attendue. Il fait un froid de canard dehors mais
l'eau est bien chaude, ça fait un bien fou. Sur le chemin du retour,
la guide nous explique que ces bains servent surtout de douche pour
les habitants (elle n'aurait pas pu nous le dire avant ?!). En effet,
il fait tellement froid ici que les canalisations gèlent du coup ils
n'ont pas trop le choix.
Au retour à l'hôtel, un bon repas
nous attend ainsi qu'une nouvelle activité (oui la journée a
vraiment été longue...). Comme indiqué antérieurement, il dispose
d'un observatoire. Néo Toulousain que je suis et ayant visité la
cité de l'espace, cette activité n'était vraiment pas obligatoire.
Nous avons eu le droit à une vidéo sur le fonctionnement du système
solaire et observation de quelques étoiles. Manque de bol, l'employé
ce jour là n'arrivait pas trop à nous montrer ce qu'il voulait. On
se couche dans un froid glacial mais nous sommes tellement fatigués
que les bras de Morphée prennent vite le dessus.
Je me réveille avec le nez pris et une
migraine tenace, je crois que l'altitude a prit le dessus. Au moment
du petit déjeuner, je consulte comme d'habitude mon téléphone avec
internet. Le problème étant que le Wifi ne fonctionne pas et en
acharnés du net que nous sommes et plus particulièrement moi,
j'avoue que je me sens un peu seul sans communication extérieure.
Passé ce petit détail en route pour une nouvelle journée.
Cañon del Colca. |
La matinée commence par la
contemplation des vols des condors au dessus du canyon. Ces derniers
profitant des courants ascendants s'envolent quasiment tous les
matins à une tranche d'heure précise (entre 9 et 10 heures). Je
dois dire que c'est suffisamment impressionnant. Le condor des Andes
possédant une envergure allant jusqu'à 3 mètres 20, il est le plus
grand oiseau terrestre volant de l'hémisphère ouest.
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Le Condor des Andes. |
Nouvelle randonnée pour cet
après-midi, cette fois ci plus longue (et bien plus difficile), 13
kilomètres. Toujours accompagnés d'un guide local, cette fois ci
c'est un homme, Freddy. Il a le mérite de très bien parlé Anglais,
ce qui est vraiment appréciable pour 6 heures de marche.
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Rencontre de locaux. |
Freddy est
originaire du village où nous nous trouvons, Yanque. Il a apprit à
parler Anglais à Arequipa. Maîtrisant bien cette langue et
connaissant les lieux comme sa poche, le patron de notre agence fait
appel à lui pour ses convives.
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Un des nombreux paysages vus. Magnifique. |
Nous nous baladons à travers le
Cañon et c'est parfois très compliqué car nous montons vite en
altitude. Le physique ainsi que notre souffle nous faisant défaut,
nous avons prit beaucoup de pauses au grand malheur de Freddy mais
toujours souriant.
Oui Oui vous lisez bien ! 3 6 0 5 M E T R E S ! |
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En pleine méditation. |
On se rend compte à travers ses histoires que les
Péruviens sont vraiment très doux et non-violents. Il se fait une
joie de nous montrer des photos de sa famille ainsi que de sa vie, je
décide donc de faire de même à travers mes photos de voyages. Pour
témoigner de sa douceur, je le découvre interloqué face à ma
photo de boxe Thaï prise en Thaïlande.
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Le sentier. |
Les 6 heures de marches
passées, nous arrivons épuisés à l'hôtel. Nous décidons de nous
faire masser 30 minutes chacun. Après l'effort, le réconfort, quel
bonheur. C'était une première fois pour tous les deux
(professionnellement parlant) et quel succès ! Un bien fou.
Voilà, le Cañon del Colca, c'est
fini. C'était vraiment super comme trek. On a découvert des
paysages somptueux et fait la rencontre de locaux incroyablement
gentils. Retour à Arequipa dans un mini bus des plus inconfortables.
En chemin, on s'arrête prendre en photo des lamas et alpagas en
liberté. Ils sont par centaines dans ce pays un peu partout. J'avoue
que ça fait quand même du bien de retrouver la ville, le wifi, le
bruit des voitures, la foule... Quand on est habitué à cette vie,
c'est vraiment difficile de s'en éloigner.
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Tête de débile ! |
Jour de coupe du monde au grand damne
de Gaëlle, le Brésil affronte l'Allemagne. Je ne trouve pas mieux
qu'un café remplit d'Allemands. En faisant mon sac pour le trip en
Amérique du Sud, j'ai oublié mon maillot du Brésil du coup je ne
le porte pas aujourd'hui. Heureusement me direz-vous... Car oui ce
n'est pas un blog de football mais est ce qu'on peut en parler 2
minutes du moment historique que la plupart d’entre nous ont
vécu ?? 7-1 contre le Brésil, pas de mots pour décrire cet
instant. Je suis partagé entre la peine et la joie d'avoir vécu ça.
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Déjà 1341 kilomètres parcourus ... |
Fin de cette première partie au Pérou,
j'ai déjà pas mal rédigé. J'en garde sous le coude pour la
deuxième partie. Au menu, Cuzco, Vallée Sacrée et surtout le
MachuPiccu !!
Hasta luego !
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