lundi 18 août 2014

Pérou : Partie 2/2

Hola todos,

Quand je vous ai quitté la dernière fois, nous montions dans le bus direction : Cuzco. Ce trajet qui est notre deuxième expérience de bus de longue-durée était d'une dizaine d'heures et fut un véritable calvaire. Bien que les sièges étaient plutôt confortables, nous étions placés au fond du bus près de l'entrée de la climatisation. Vous l'aurez comprit, il a fait un froid glacial. Mon pauvre pull ne m'a vraiment pas suffi. Comme si ça ne suffisait pas, de temps en temps la lumière s'allumait d'un coup... Enfin bref, un voyage comme je les aime.

Tramway à l'ancienne.

Nous arrivons à l'aube dans cette cité. Pour moi Cuzco, ça représente le Pérou. Quand je pensais à ce pays, je pensais à cette ville, bien aidé par mon jeune empereur capricieux préféré : Kuzco (référence au long métrage de Walt Disney). Située dans le sud-est du pays au milieu de la cordillère des Andes, c'est dans la région de Cuzco (le « nombril du monde » en quechua) qu'est né l'empire Inca qui s'est étendu ensuite de la Colombie au Chili. Il reste encore de nombreux vestiges de cette civilisation, dans la ville de Cuzco mais aussi dans des sites aussi mythiques que la vallée sacrée des Incas et le Machu Picchu. Bienvenue au pays des fils du Soleil ! 

Cuzco.

Nous sommes accueillis avec une température avoisinant les 5 degrés et une légère brise glacée, on n'échappe pas aux bonnes habitudes du bus... Réservé au préalable et toujours à l'aide du routard mais aussi d'un itinéraire préparé à l'avance par deux amis à moi, Sandy et Julien, nous arrivons dans l'hostel de Carmen. Cette gentille dame tient cette auberge de jeunesse depuis quelques temps déjà, elle possède une jolie cour intérieur ainsi qu'une salle de TV avec internet (détail très important). Vu l'heure (7h30 du matin) et le peu de sommeil accumulé dans le bus, nous décidons de nous recoucher. En témoigne du froid subit, le lit est bordé de 4 grosses couvertures et d'une couette.

Un des nombreux marchés qu'on peut trouver au Pérou.

Nous nous réveillons en fin de matinée. Bien contraints et forcés de sortir du lit, nous partons en centre ville histoire de visiter un peu mais surtout de réserver deux choses très importantes : la vallée sacrée ainsi que le Machu Picchu. Passé 4-5 agences, nous réservons notre tour en choisissant la solution économique. En effet, deux solutions s'offrent à vous quand vous voulez aller au Machu Picchu depuis Cuzco.
La première, prendre un train directement vers Aguas Calientes, ville au pied de la merveille du monde seulement accessible par les rails. Étape obligatoire pour s'y rendre. Le problème de cette solution c'est qu'elle est très onéreuse. Le train au Pérou est vraiment très cher, surtout pour les étrangers. Le prix est triplé voir quadruplé comparé aux locaux. L'avantage en revanche c'est que non seulement on gagne beaucoup de temps mais surtout on ne s'embête pas.
Ce qui m'amène à vous parler de la deuxième solution privilégiée par les « backpackers » (dois-je vraiment faire la traduction …? « Voyageurs à sac à dos »), soit nous-même. Vous partez le matin tôt en bus pour 7-8 heures de trajet environ direction Hidroeléctrica. Cette centrale électrique est située à 2h30-3h à pied d'Aguas Calientes. Et là, c'est parti pour l'aventure qui consiste à marcher le long des rails jusqu'à la ville. Issue économique mais pénible, en même temps bien plus amusante et sympa. Je m'en rends compte maintenant au moment où j'écris l'article. Fin de l'explication. 

Plaza de Armas.

Nous programmons nos 2 visites à des intervalles différents afin de profiter de cette nouvelle ville et nous terminons notre journée dans un petit restaurant Péruvien très chaleureux qui vient d'ouvrir.

Nous nous réveillons avec des voix Française dans la cour de l'auberge. En fait, ce sont pas moins d'une dizaine de Français (qui ne sont pas forcément du même groupe en plus) qui logent ici. En même temps, l'auberge est située dans l'une des premières pages du routard, ça aide. Première surprise dans notre chambre, l'eau chaude est inexistante. A l'heure où je vous écris, ce sera en fait le cas dans beaucoup d'auberges. De plus, les toilettes ne fournissent pas de papier hygiénique. Gaëtan, un ami habitant en Colombie m'avait prévenu de ce petit détail, il faut toujours se balader avec un ou deux rouleaux de papiers dans son sac en Amérique du sud. Incroyable mais vrai. 

Coucou.

Cuzco est vraiment une jolie petite ville très agréable. La plaza de Armas en plein centre ville est charmante. Comme la plupart des villes dans ce pays, celle-ci est érigée à 3400m d'altitude. Ce qui donne des sueurs froides ainsi que le palpitant à 10000 pour le peu d'efforts fournis. Ajoutez à cela, une cité en contre bas avec des marches et des côtes en permanence et vous obtenez Cuzco.

Plaza de Armas.

En cette nouvelle journée, nous prenons la direction de la Vallée Sacrée au préalablement réservée. Située dans les Andes, la vallée était autrefois appréciée par les Incas pour ses caractéristiques géographiques et climatiques. C'était un des principaux points pour l'extraction de richesses naturelles, et on y retrouvait la plus grande production de maïs du Pérou. La vallée sacrée est désormais un endroit très prisé par les touristes. De nombreux sites sont vraiment magnifiques notamment celui de Pisac et d'Ollantaytambo.

Pisac.

Pisac est un village et est le chef-lieu du district de Pisac, situé à 2972 mètres d'altitude et à 33 kilomètres de Cuzco. Le village est connu pour ses marchés du dimanche, mardi et jeudi qui attirent nombre de touristes venus de Cuzco. Ce qui a le plus d'intérêt à nos yeux, c'est surtout le site archéologique. Le site est l'un des plus importants de la vallée sacrée des incas. Les ruines de Písac se trouvent sur une colline à l'entrée de la vallée. Le versant de la colline est strié de terrasses agricoles construites par les Incas et toujours utilisées. 

Pisac.

On peut très bien se rendre compte ici de comment les incas ont réussi à mettre en culture les pentes abruptes des montagnes. La visite terminée, j'ai trouvé le lieu vraiment remarquable. Définitivement l'endroit que j'ai préféré de la vallée sacrée. 

Hey Hey.

Viens l'heure du déjeuner, les Péruviens ont la fâcheuse tendance quand tu réserves un tour de te dire que tout va bien, tout est bon. Ils te font des grands sourires et veulent surtout que tu payes. Si c'est en dollar Américain, leurs visages s'illuminent. Il faut bien leur faire répéter ce qui est inclut dans le tour, l'écrire sur le ticket et surtout bien le conserver. Pourquoi je vous parle de ça ? Le déjeuner étant compris dans le tour réservé, nous arrivons au restaurant. Surprise, enfin pour le coup mauvaise surprise, on nous indique qu'avant de manger nous devons payer un bon. Pas question. Nous avons dû argumenter pendant plus de quarante cinq minutes que nous avions bien réserver le repas. Ils ont finalement cédé et on a dû manger en 10 minutes chrono. Cette anecdote n'est pas unique, effectivement une autre mésaventure du même style s'est produite au Machu Picchu mais j'y reviendrai plus tard.

Ollantaytambo.

Nous arrivons à Ollantaytambo. C'est une forteresse inca dont le nom signifie « l'auberge d'Ollantay », du nom d'un guerrier. Elle fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Inca s'y réfugiant pour tenter de fédérer la résistance inca après la chute de Cuzco. C'est l'un des seuls vestiges de l'architecture urbaine inca avec ses bâtiments, ses rues et ses patios. La ville en elle-même a la forme d'un épi de maïs. Les maisons représentant les grains, qui eux-mêmes sont séparés par des canaux. Des maisons, privées de leurs toits, se dressent de tous côtés autour de la forteresse dans des endroits presque inaccessibles. Les unes sont longues et étroites, les autres sont carrées. Ollantaytambo servait aussi à surveiller le chemin menant au Machu Picchu. 

Ollantaytambo.

Il est vrai que le panorama est poignant et ces marches au pied de ces blocs sont impressionnantes. Néanmoins nous n'avons pas été éblouis par ce site. Je précise que c'était en fin de journée et nous étions en retard, du coup le guide nous pressait et nous n'avons pas eu le temps de visiter l'ensemble du site. 

Ollantaytambo : Porte du Soleil.

Nous terminons notre journée par la visite d'un atelier typiquement Péruviens où les femmes (ce n'est point misogyne de ma part) cousent toutes sortes de vêtements en Alpaga. Ce mammifère domestique ressemble beaucoup au Lama mais il est bien plus petit. On en croise un peu partout dans les rues au Pérou. 

Je viens délivrer mon peuple.

Une gentille dame nous montre tout le processus de fabrication, notamment comment ils font les couleurs. Le coloris est tout à fait naturel car pour le rouge ce n'est rien d'autre que du sang de petite bête... Intéressant. L'excursion se termine par l'achat si on le souhaite de leurs produits. La vallée sacrée est une étape à faire au Pérou, nous avons vraiment apprécié cette journée, nous découvrons des choses inédites. Même si j'avoue que je n'ai pas trouvé ça extraordinaire. Certaines choses me fascinent plus que d'autres.

De retour à Cuzco, nous avons prit comme habitude de petit déjeuner dans une boulangerie dont le boulanger a fait sa formation en France. Ouvrez bien vos yeux, pour 2 chocolatines (comme on dit chez moi), 2 croissants, un chocolat au lait (oui je précise car souvent c'est de l'eau à la place du lait) et un jus d'orange fait maison pour la modique somme de trois euros … ça fait rêver. Du coup pour notre semaine à Cuzco nous avons pratiquement déjeuner là-bas tous les jours. Nous continuons notre visite dans cette ville. Le routard nous conseille ce beau couvent. Accolé à l'église du même nom, le couvent de La Merced est l'un des seuls couvents que l'on puisse visiter.

Couvent de la Merced.

Évidemment, une certaine partie reste privée, mais on pourra avoir une idée de comment vivent les sœurs dans ce lieu entre le joli cloître et les quelques pièces qui les entourent.

Couvent de la Merced.

N'étant pas très catholique, voire complètement athée, je me résigne à visiter une église qui parait-il vaut vraiment le coup d’œil. La chapelle de la Compañia est placée sur la plaza de Armas. 

Chapelle de la Compañia.

Viens le moment où vous avez le droit de vous moquer de ma petite personne. Assis sur les bancs de l'église en train de la contempler, je me rends compte d'un repose pied à terre. Innocemment je fais remarquer à Gaëlle que c'est un peu « relou » ce repose pied... Je la vois partir en fou rire, je ne comprend pas... Son souffle retrouvé, elle m'explique que c'est tout simplement un banc de prière. J'ai honte, pardon.

La photo de la honte.

Nous voilà arrivés au passage de l'un des plus merveilleux endroits qui m'ait été donné de voir, le Machu Picchu. Comme précédemment expliqué, nous partons tôt le matin pour une journée très longue. Nous n'oublions pas le voucher (le bon qui nous sert de réservation) bien entendu, rappelez vous une mésaventure arrive. Au bout de 2h de trajet, le bus s'arrête pour faire une pause. 30 minutes plus tard, nous remontons dans le bus naïvement. Le chauffeur nous explique qu'il y a un léger problème, le turbo du mini-van a lâché... Ah la bonne nouvelle... 1h plus tard, un nouveau arrive et nous repartons pour 5h de trajet. Je vous ai déjà parlé de leur conduite affreuse. Imaginez vous, au bord d'un ravin, conduisant à une vitesse excessive, et doublant tout ce qui bouge sans la moindre visibilité. C'est ce que nous avons vécu. Heureusement pour nous les paysages étaient vraiment magnifiques. Arrivés à Hidroelectrica dans les alentours de 16h, un petit repas nous attend. Nous mangeons rapidement car après il nous reste une bonne marche à faire sachant qu'il fait nuit vite et que nous n'avons aucune lumière. 

3h de marche : let's go !!!!

Le repas finit, nous attaquons notre marche sur les rails direction Aguas Calientes. Même si c'était long, très long, c'était vraiment super beau. Évidemment, nous terminons dans le noir le plus total au milieu de nulle part aidé par la pauvre lumière de nos téléphones respectifs.

Qu'elle est mignonne.

Aguas Calientes ressemble à une station balnéaire comme on peut en trouver partout au bord des stations de ski notamment. Remplis de touristes indiscutablement. Surprise, arrivés à notre auberge de jeunesse réservée, il n'y a plus de chambre. C'est reparti pour un tour. Chambre trouvées, affaires déposées, nous partons acheter le ticket de bus pour le lendemain matin, bus qui nous servira à monter la colline direction le Graal. 

Direction le Machu Picchu !

Et voici la mésaventure qui nous arrive. Au moment de payer notre tour, nous avions bien insister sur le fait d'avoir un billet de train retour Aguas Calientes – Hidroelectrica (fainéantise oblige). Nous avons rendez vous avec le guide pour qu'il nous passe les tickets. Stupéfaction, selon lui nous n'avions pas réservé le billet de train. On demande qu'il appelle l'agence (il est 21h30) car on est sur de l'avoir fait. Pour que ce soit plus hilarant, le monsieur ne parle qu'Espagnol et pas un mot d'Anglais. Il nous affirme que nous n'avons rien payé. Comme si ça ne suffisait pas, nous avons laissé le voucher dans la chambre.
Je pars le chercher assez furieux. 15 minutes plus tard je reviens et j'entends Gaëlle vociférer envers quelqu'un. Le guide ne pipant pas un mot est parti chercher quelqu'un parlant modérément la langue de Shakespeare. Je lui montre bien que les 2 billets de train sont inclus. Il nous explique qu'il n'a pas reçu l'argent du coup on doit payer. Le pauvre « traducteur » ayant au préalable reçu les foudres de Gaëlle, se prend une autre avoinée de ma part. 20 minutes plus tard, malgré un débat n'aboutissant à rien, nous commençons à perdre patience. Sentant peut être l'implosion arriver, comme par enchantement, il nous donne les billets de train.
Il est 23 heures, nous nous levons dans 6h et nous partons nous coucher relativement sur les nerfs. LE pompon de la soirée, le voisin de l'auberge a la bonne idée de faire des travaux à la perceuse à minuit, je vous assure que c'est vrai...

Bienvenidos !

Levés 5h, direction une des merveilles du monde. Il est 6h15 et le site est déjà envahit de monde. Un guide nous attend parlant l'anglais comme je parle l'Allemand. Ne comprenant pas un mot, je n'écoute plus l'accompagnateur et je contemple ce magnifique panorama sous mes yeux. 
 
La merveille.

J'ai peu de mots pour décrire ce site. Somptueux, éblouissant, luxueux, majestueux, splendide, voilà les qualificatifs qui me viennent à l'esprit. C'est parfaitement entretenu, la nature est abondante et le Machu Picchu règne au milieu des montagnes.
 
Un lama en liberté.

C'est sans le moindre doute, une des plus belles choses vues pour l'instant. Il est 11h, vidéos et photos sont prises, notre train est à 13h, il est temps de partir, déjà.
 
Machu Picchu à l'aube.
 
Je conseillerai aux futurs visiteurs de rester deux nuits sur Aguas Calientes afin de profiter complètement du site. Il faut seulement une journée pour le visiter mais généralement les bus pour rentrer sont aux alentours de 14h du coup ce n'est pas assez. De plus pour ceux qui veulent explorer le Wayna Picchu (la plus haute montagne sur les photos principales), il faut s'y prendre des mois à l'avance pour réserver.

On ne sent lasse pas.

13h45, nous arrivons à Hidroelectrica et nous attendons notre bus. 14h30, le bus n'est toujours pas là. Je demande gentiment au guide dans combien de temps il arrive ? Il me répond « cinco o diez minutos » et son copain à côté qui traduit « fifteen or twenty minutes my friend ». Cela donne un bon petit aperçu de l'organisation ici. 
 
Le bus arrive enfin et nous prenons la direction de Cuzco. En chemin, il croise un ami à lui qui a un petit problème, son coffre ne s'ouvre plus et il est remplit de bagages. Bien entendu, le chauffeur s'arrête et part l'aider, 10 minutes, 20 minutes, 30 minutes, 45 minutes (c'est pas des blagues). Nous attendons tous, une quinzaine de personnes, comme des idiots que monsieur reprenne le volant. Je ne parlerai même pas du confort du bus tant c'était incongru. Cela fait plus de 6 heures que nous sommes dans le bus, j'en peux plus. Le conducteur décide une nouvelle fois de faire un arrêt pour … laver sa voiture. Oui oui je ne raconte pas de bêtises. Il y en a qui sont morts pour moins que ça... Il est 23h, nous arrivons à Cuzco, nous sommes littéralement éreintés.

Dernière photo du site.

Nous terminons notre séjour à Cuzco en mode « Relax », je commence notamment à écrire mon premier article sur le Brésil. Nous continuons à explorer les beaux petits quartiers super sympas. Cette ville nous a fait forte impression, elle est juste superbe.

Il est temps de partir, le Pérou c'est presque finit. Direction le lac titicaca mais côté Bolivie (Copacabana). Avant d'arriver au lac, nous prenons le bus pour Puno, ville étape que très peu intéressante qui va nous servir à faire un arrêt avant la Bolivie. Nous prenons le traditionnel bus de nuit (9 heures de voyage). 

Comme je vous l'ai indiqué, je n'ai pas grand chose à dire sur cette ville tant elle était peu intéressante. De plus, il fait encore plus froid qu'à Cuzco donc ça n'arrange rien. Le gros point positif en revanche, c'est le personnel de notre auberge qui est d'une gentillesse à toute épreuve.
En effet, le bus arrivant à 5h30 du matin de Cuzco, l'hôte nous a attendu pour que l'on est une chambre de bonne heure. Super sympa.

Mes amis m'avaient averti que les distributeurs pouvaient de temps en temps donner des faux billets, cependant je ne pouvais pas faire autrement que de retirer. Arrivant à la caisse d'un café je sors paisiblement ma monnaie et voilà qu'on m'indique que c'est des faux billets. Regardant mon visage quelque peu dépité, la caissière m'indique qu'ils sont quand même très bien fait et qu'il faut une machine pour le savoir. Sous entendant que je pourrais très facilement les re-fourguer... Ni une ni deux je file dans un commerce de proximité, achète 2,3 babioles et donne ma fausse monnaie. Mea culpa pour le pauvre monsieur mais c'est pas ma faute.

Itinéraire parcouru lors de ce deuxième article : 994km. (Sans les km pour le Machu Picchu car il n'y a pas de route...)

Nous sommes restés seulement deux jours. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce pays, Gaëlle aussi. Les paysages sont magnifiques. Puis ne serai-ce que pour le Machu Picchu c'est à faire. Nous prenons désormais la direction de la Bolivie mais ce sera pour un nouvel article les amis.

Hasta luego Todos !

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