jeudi 17 juillet 2014

Brésil : Partie 1/2

Bom Dia Todos !

Beaucoup de choses à vous raconter. La première, comme l’indique ma phrase d’accroche, je ne suis plus en Australie et encore moins en Nouvelle Zélande. Petit rappel général pour ceux qui sont perdus et mettre à jour tout ça. Le dernier article de ce blog est celui de la Nouvelle Zélande, par la suite j’avais créé un site internet avec d’autres articles Australiens dessus. 

Malheureusement faute de moyens financiers, j’ai dû le fermer. J’ajoute que par paresse je ne sais pas si je vais rajouter les articles Australiens sur le blog, on verra. Enfin bref, je suis rentré d’Australie début Septembre 2013 avec un petit projet en tête qui s’était développé là-bas.

Ce dernier était de m’envoler en Amérique du sud pour une durée déterminée. Bien entendu, en bon passionné du ballon rond, la coupe du monde au Brésil était l’élément précurseur de cette idée. Nous voilà donc 9 mois plus tard (enfin 10 à l’heure où j’écris l’article mais 9 pour vous), nous somme le 17 Juin 2014 et je m’apprête à m’envoler pour l’Amérique du sud avec comme première étape : le Brésil. Je vous passe les détails de l’organisation car je ne pense pas que c’est cela qui vous intéresse mais vous explique plutôt ce qui se passe sur place.  

Le voyage dans sa globalité aura une durée de 3 mois et se déclinera en plusieurs escales.
Première : Brésil.
Deuxième : Pérou.
Troisième : Bolivie.
Quatrième : Argentine.
Cinquième : Brésil à nouveau.

J’ai la chance de partir avec 3 amis à moi, Alexy, Benjamin et Arthur, ce dernier ayant sa famille à Rio de Janeiro (oui oui je sais, réel excès de l’aubaine). Cette première étape de mon voyage sera donc principalement à Rio. 

Brasil Baby !

Nous avons choisi la compagnie TAP pour le vol. Pourquoi ce détail aux contours insignifiant ? Il se trouve que cette compagnie avait pour avantage de partir de Toulouse au même prix que celui de Paris. Malgré l’avantage certain du prix, je ne vous la recommande pas. Peut-être que la chance n’était pas au rendez-vous mais alors passer 11h dans un avion dans un froid glacial (j’exagère à peine) et devant un écran minuscule sans pouvoir choisir ce que l’on regarde c’est franchement pas super. A cela ajoutez des plateaux repas peu gouteux et vous avez à peu près une idée des 660 minutes passées avec mon nouvel ami TAP. Bien sûr, le jeu en vaut la chandelle car à l’arrivée ce n’est pas n’importe où mais bien chez les Cariocas (habitants de Rio de Janeiro) que nous atterrissons. 

Après avoir vu défiler sur le tapis des centaines de bagages, nous récupérons nos sacs. Non sans peur car notre ami Benjamin nous a fait une petite frayeur. On la connait tous cette légère phrase dans notre tête « pourvu que ma pu*** de valise soit sur ce tapis !».
Il se trouve qu’au bout d’un petit quart d’heure, sa valise n’était toujours pas arrivée. Étant une centaine devant le tapis au début et plus que quatre idiots, à savoir nous, sur la fin, on commençait à se poser des questions. En fait, il n’avait tout simplement pas reconnu la sienne qui tournait quasiment depuis de début donc plus de peur que de mal.
Le trajet menant de l’aéroport à l’appartement est plutôt marrant. Il faut préciser plusieurs choses. La première, le Brésilien est très cool. Alors il y a cool dans le bon sens du terme et celui dans l’autre sens. A savoir,  lent mais vraiment très lent et tête en l’air à souhait. Nous avons cherché la voiture du taxi une bonne quinzaine de minutes dans le parking (True story).
La deuxième précision, ce sont des dangers publics au volant. Les feux rouges sont présents simplement pour la décoration, je ne parlerai pas des lignes discontinues sur la route car bien qu’étant tracées, elles ne servent à rien. Doublement à droite à gauche, queue de poisson, tout est toléré ici. Le plus incroyable, c’est que tout se passe dans une cacophonie étourdissante (oui le klaxon est leur meilleur ami) mais sans accrochages.

Nous voilà arrivés et accueillis comme des princes par la famille d’Arthur. Ses parents sont des expatriés Français vivant à Rio depuis 2ans. Ils vivent dans le quartier « Leblon ».  L’immeuble domine quasiment les autres édifices et l’appartement dispose d’une vue époustouflante sur l’océan et la ville.
En ce premier matin à Rio, je me rends compte que nous n’avons malheureusement pas ramené le soleil dans nos bagages. Il se trouve que nous sommes en Hiver ici, par hiver au Brésil entendez « Short et t-shirt » la journée, petit pull le soir. Le climat est plutôt lourd et quelques énormes averses nous accompagnent de temps en temps. C’est donc parti pour une première visite de la ville. Les parents d’Arthur ainsi que sa petite sœur se joignent à nous. 

Copacabana Palace.

On commence par longer les rues et l’océan en voiture. Je me rends compte que les Brésiliens sont pas mal sportifs, beaucoup de personnes font leurs footings le long de la plage. Aussi, de nombreuses installations au bord du rivage sont faites (barres de traction, banc de musculation etc..). Le volley et le football sont les deux sports pratiqués en majorité. Ils jouent beaucoup aussi au « footvolley », comme son nom l’indique, mélange de volley et de football. Le volley pour le terrain et le football pour les jongles : pieds, torse et tête mais mains interdits. L’agilité des joueurs est fascinante. Nous avons essayés de jouer quelques jours après, échec cuisant. 

"Tudo Bem"

Arrivés à Copacabana, une multitude de supporters de divers pays est présente. Les drapeaux sont nations, les chants également. La ribambelle de journalistes n’échappe pas à la tradition. Pour l’occasion, un gros complexe a ouvert ses portes, il s’agit du « FIFA fan fest ». On y trouve un gigantesque magasin dédié au football, maillots, ballons, jouets, peluches etc… Mais aussi et surtout, situé sur la plage, un écran gigantesque installé sur une scène où la fête bat son plein quand les matchs ne sont pas joués. Jour de match (c’est-à-dire tous les jours), les supporters se regroupent et regardent le match ensemble (je vais y revenir lors de France – Suisse).

Le fameux Fifa Fan Fest.

Nous finissons notre journée devant Colombie – Côte d’ivoire sur une terrasse de café. Nous ne sommes pas au Fifa fan fest car il pleut des trombes d’eau. 

Nouvelle journée au Brésil, je ne réalise pas encore la chance que j’ai d’être dans le pays de mon sport préféré, c’est inouï. Au programme, visite du fameux pain de sucre et match de l’équipe de France en milieu d’après-midi au Fifa fan fest. Un guide particulier nous chaperonne, qui n’est autre que la maman d’Arthur. C’est tellement plus agréable car elle connaît tous les petits coins sympa puis on ne va pas se mentir, c’est bien plus facile en français. L’Anglais au Brésil, c’est plutôt rare malgré les quelques bases « Hello, where, please, thank you.. ».
Direction donc le pain de sucre, la fameuse carte postale que tout le monde connaît. Le mont culmine à 396 mètres d'altitude et est accessible seulement par téléphérique. Il est le seul parmi tous ceux de Rio de Janeiro à s'élever directement depuis le bord de mer. Il se situe sur une péninsule à l'entrée de la baie de Guanabara.

Vue du Pain de Sucre.

On arrive assez tôt afin d’éviter une queue interminable, le pain de sucre est séparé en 2 parties. Effectivement les paysages valent le détour, on dispose d’une vue magistrale sur la baie de Copacabana et sur Rio. Le temps de prendre quelques photos et de profiter du paysage, on redescend sur Copacabana pour le Fifa Fan fest.

Les Français au Pain de Sucre.

H-2 : match de l’équipe de France, Attention !! Bien évidemment, les maillots sont de sortie. On croise des centaines et des centaines de supporters Français, l’ambiance est bon enfant. La marseillaise commence déjà à se faire entendre. Chaussures enlevées, pieds dans le sable et direction l’écran géant. Même si la fête bat son plein, on commence à s’impatienter. 

Tu le sais hein !?

En allant chercher quelque chose à boire, on tombe sur des journalistes Anglais. Ils nous proposent de faire une interview dans la langue de Shakespeare. Les questions portent sur l’élimination prématurées de leur équipe (enfin pas si prématuré que ça au vu de leur niveau…^^). Je me fais un malin plaisir de les chambrer et d’ajouter (à tort) que les Français seront champions du monde. Nul doute que mon interview ne sera diffusée….


L’heure du match a sonné, la marseillaise est chantée haut et fort par tout le public, c’est juste génial. Je ne vais pas refaire l’histoire, pour la plupart d’entre vous, vous connaissez le score (5 à 2 pour les ignares). Très peu de suisses sont de la partie ce qui rend le plaisir de chambrer encore plus fort. 

Allez les bleus !!!!!!!!!

« Et on entend plus chanter les petits suisses, et on entend plus chanter les petits suisses » résonne dans l’enceinte. Même si par la suite je suis allé au Maracaña (Stade de Rio de Janeiro), l’émotion ressentie lors de ce match reste inégalé.

Nouvelle et dernière journée pour cette première partie à Rio, journée marathon. Elle commence par la visite du sommet des « Dois Irmaos ». Célèbres montagnes qui surplombent les plages de Leblon et Ipanema. Moins connues que le pain de Sucre, la vue est pourtant à mon sens bien plus belle. Pour y accéder, nous avons pris un taxi qui nous a déposé au pied de la favéla (pacifiée) de Vidigal. Afin d’économiser nos ressources, un minibus nous dépose au pied de la montagne, soit tout en haut de la favéla. Une excursion d’une petite heure nous attend. On se retrouve en pleine nature, nature qui est vraiment abondante dans cette ville. 

Il ne fait pas trop chaud... Ça va !

Les Dois Imaos surplombent la plus grande favéla de Rio, Rocinha. Cette dernière
s'étend sur 143,72 ha. Selon le recensement de 2010, la favela accueillait 69 356 habitants dans 24 543 logements.

Rocinha.

Arrivés au sommet, une des vues les plus époustouflantes de la ville à 360° se dresse devant nous. Honnêtement, pour les futurs visiteurs de Rio, je vous conseille cette vue, magique. 

Vue sur Ipanema.
Les copains.

Pour rappel, je vous ai parlé d’un marathon, je continue. Nous descendons le col et cette fois ci, également la favéla. Au premier abord, on a l’impression que des maisons sont imbriquées dans d’autres maisons, que les fils électriques recouvrent le bidonville et que la misère fait rage. Sur ce dernier point, la question est légitime effectivement. On se surprend tout de même à voir des appartements tout neufs et des commerces récents. En fait, j’assiste vraiment à une ville enchevêtrée dans une autre ville. J’apprends que beaucoup d’étudiants vivent ici, les loyers étant exorbitants en centre ville. Une énergie particulière émane dans cette favéla de Vidigal. Etant la plupart du temps disposée sur des collines surplombant la ville, la vue de chaque maison est vraiment plaisante.

Favéla de Vidigal.

Arrivés en taxi, nous redescendons tout à pied. Sur notre chemin, on aperçoit une foule devant un hôtel. Il se trouve que celui-ci reçoit les joueurs de l’équipe de Belgique (Le match Belgique – Russie se jouant le lendemain au Maracaña). On a attendu quelques minutes pour voir si les joueurs sortaient, sans résultat. 

Une des nombreuses vues le long de la côte. (Hôtel des Belges).

On continue donc notre chemin jusqu’à la maison. Le temps étant prolifique, on s’arrête finalement à la plage. Malgré la saison (Hiver pour ceux qui suivent), la température de l’eau est très agréable. On n’échappe pas au petit foot ainsi qu’au petit footvolley, Brésil oblige. 

Dois Irmaos en fond.

Ipanema.

18 heure, les jambes se font lourdes mais pas le temps de fatiguer, un foot entre expatriés est organisé et réservé par le père d’Arthur pour 19h. On se retrouve entre Français pour un mini tournoi. Match de 7 minutes et le gagnant reste sur le terrain. Evidemment je ne m’étire pas en très grand et beau sportif que je suis... (J’en reparlerai plus tard mais j’ai mis plus de 4 jours à m’en remettre…). 

Retour à la maison après cette journée quelque peu éreintante. Après une bonne douche, on retrouve le groupe de la matinée : Les parents d’Arthur, sa petite sœur et des amis de ses parents, amis avec lesquels nous avions décidé au préalable d’aller tester les nuits Cariocas. Un bon petit repas Brésilien (la plupart du temps sucré-salé), quelques bouteilles de vins et 2,3 Caïpirinhas*, nous décidons de partir pour « lapa », quartier le plus festif de Rio.

Voici une expérience pour le peu étrange que nous avons vécu. En effet, dans notre imaginaire, Rio était juste la ville parfaite pour faire la fête. Alors je ne vais peut-être pas me faire beaucoup d’amis en écrivant ça mais je vous le raconte tel que nous l’avons vécu. Ce quartier me rappelle beaucoup les férias dans le sud de la France mais des férias bas de gamme… Une armée de personnes ivres, on marche à petit pas tant il y a du monde. Les bars sont bondés. La musique est très …. Brésiliennes. Pas vraiment le type de musique que j’aime écouter quand je sors. On est limite aux anges quand on entend une musique de « Pitbull », c’est dire… Bien sûr, nous sommes au Brésil donc on doit s’habituer aux coutumes locales mais là, non. L’effet n’a pas pris sur moi ni sur mes amis (peut être étions nous fatigués). Deux heures après être arrivés, nous écourtons l’expérience de Lapa, extrêmement déçu je dois l’avouer. 

Voilà, la première partie de cet article prend fin, à ce rythme-là je finis mes articles l’année prochaine mais j’essaye de m’appliquer alors ça prend du temps. Je vais me rattraper pour les prochains car je vais avoir bien plus de temps.
 
Até logo!

Ps : Les photos ne sont pas de bonne qualité, je m'en excuse. Par précaution, j'ai préféré ne pas prendre mon appareil photo. Les photos sont donc faites avec l'iphone ainsi que la Go Pro. Nulle crainte, Gaëlle me rejoint avec son appareil, ce sera bien mieux.

(* La caipirinha (prononcer « caïpirinia » : la petite rustique) est un cocktail brésilien préparé à base de cachaça, de sucre de canne et de citron vert. Cela ressemble vaguement au Mojito. Ce cocktail est extrêmement populaire ici et il est consommé en abondance. En même temps c’est vraiment délicieux…)

Caïpirinha.




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