lundi 18 août 2014

Pérou : Partie 2/2

Hola todos,

Quand je vous ai quitté la dernière fois, nous montions dans le bus direction : Cuzco. Ce trajet qui est notre deuxième expérience de bus de longue-durée était d'une dizaine d'heures et fut un véritable calvaire. Bien que les sièges étaient plutôt confortables, nous étions placés au fond du bus près de l'entrée de la climatisation. Vous l'aurez comprit, il a fait un froid glacial. Mon pauvre pull ne m'a vraiment pas suffi. Comme si ça ne suffisait pas, de temps en temps la lumière s'allumait d'un coup... Enfin bref, un voyage comme je les aime.

Tramway à l'ancienne.

Nous arrivons à l'aube dans cette cité. Pour moi Cuzco, ça représente le Pérou. Quand je pensais à ce pays, je pensais à cette ville, bien aidé par mon jeune empereur capricieux préféré : Kuzco (référence au long métrage de Walt Disney). Située dans le sud-est du pays au milieu de la cordillère des Andes, c'est dans la région de Cuzco (le « nombril du monde » en quechua) qu'est né l'empire Inca qui s'est étendu ensuite de la Colombie au Chili. Il reste encore de nombreux vestiges de cette civilisation, dans la ville de Cuzco mais aussi dans des sites aussi mythiques que la vallée sacrée des Incas et le Machu Picchu. Bienvenue au pays des fils du Soleil ! 

Cuzco.

Nous sommes accueillis avec une température avoisinant les 5 degrés et une légère brise glacée, on n'échappe pas aux bonnes habitudes du bus... Réservé au préalable et toujours à l'aide du routard mais aussi d'un itinéraire préparé à l'avance par deux amis à moi, Sandy et Julien, nous arrivons dans l'hostel de Carmen. Cette gentille dame tient cette auberge de jeunesse depuis quelques temps déjà, elle possède une jolie cour intérieur ainsi qu'une salle de TV avec internet (détail très important). Vu l'heure (7h30 du matin) et le peu de sommeil accumulé dans le bus, nous décidons de nous recoucher. En témoigne du froid subit, le lit est bordé de 4 grosses couvertures et d'une couette.

Un des nombreux marchés qu'on peut trouver au Pérou.

Nous nous réveillons en fin de matinée. Bien contraints et forcés de sortir du lit, nous partons en centre ville histoire de visiter un peu mais surtout de réserver deux choses très importantes : la vallée sacrée ainsi que le Machu Picchu. Passé 4-5 agences, nous réservons notre tour en choisissant la solution économique. En effet, deux solutions s'offrent à vous quand vous voulez aller au Machu Picchu depuis Cuzco.
La première, prendre un train directement vers Aguas Calientes, ville au pied de la merveille du monde seulement accessible par les rails. Étape obligatoire pour s'y rendre. Le problème de cette solution c'est qu'elle est très onéreuse. Le train au Pérou est vraiment très cher, surtout pour les étrangers. Le prix est triplé voir quadruplé comparé aux locaux. L'avantage en revanche c'est que non seulement on gagne beaucoup de temps mais surtout on ne s'embête pas.
Ce qui m'amène à vous parler de la deuxième solution privilégiée par les « backpackers » (dois-je vraiment faire la traduction …? « Voyageurs à sac à dos »), soit nous-même. Vous partez le matin tôt en bus pour 7-8 heures de trajet environ direction Hidroeléctrica. Cette centrale électrique est située à 2h30-3h à pied d'Aguas Calientes. Et là, c'est parti pour l'aventure qui consiste à marcher le long des rails jusqu'à la ville. Issue économique mais pénible, en même temps bien plus amusante et sympa. Je m'en rends compte maintenant au moment où j'écris l'article. Fin de l'explication. 

Plaza de Armas.

Nous programmons nos 2 visites à des intervalles différents afin de profiter de cette nouvelle ville et nous terminons notre journée dans un petit restaurant Péruvien très chaleureux qui vient d'ouvrir.

Nous nous réveillons avec des voix Française dans la cour de l'auberge. En fait, ce sont pas moins d'une dizaine de Français (qui ne sont pas forcément du même groupe en plus) qui logent ici. En même temps, l'auberge est située dans l'une des premières pages du routard, ça aide. Première surprise dans notre chambre, l'eau chaude est inexistante. A l'heure où je vous écris, ce sera en fait le cas dans beaucoup d'auberges. De plus, les toilettes ne fournissent pas de papier hygiénique. Gaëtan, un ami habitant en Colombie m'avait prévenu de ce petit détail, il faut toujours se balader avec un ou deux rouleaux de papiers dans son sac en Amérique du sud. Incroyable mais vrai. 

Coucou.

Cuzco est vraiment une jolie petite ville très agréable. La plaza de Armas en plein centre ville est charmante. Comme la plupart des villes dans ce pays, celle-ci est érigée à 3400m d'altitude. Ce qui donne des sueurs froides ainsi que le palpitant à 10000 pour le peu d'efforts fournis. Ajoutez à cela, une cité en contre bas avec des marches et des côtes en permanence et vous obtenez Cuzco.

Plaza de Armas.

En cette nouvelle journée, nous prenons la direction de la Vallée Sacrée au préalablement réservée. Située dans les Andes, la vallée était autrefois appréciée par les Incas pour ses caractéristiques géographiques et climatiques. C'était un des principaux points pour l'extraction de richesses naturelles, et on y retrouvait la plus grande production de maïs du Pérou. La vallée sacrée est désormais un endroit très prisé par les touristes. De nombreux sites sont vraiment magnifiques notamment celui de Pisac et d'Ollantaytambo.

Pisac.

Pisac est un village et est le chef-lieu du district de Pisac, situé à 2972 mètres d'altitude et à 33 kilomètres de Cuzco. Le village est connu pour ses marchés du dimanche, mardi et jeudi qui attirent nombre de touristes venus de Cuzco. Ce qui a le plus d'intérêt à nos yeux, c'est surtout le site archéologique. Le site est l'un des plus importants de la vallée sacrée des incas. Les ruines de Písac se trouvent sur une colline à l'entrée de la vallée. Le versant de la colline est strié de terrasses agricoles construites par les Incas et toujours utilisées. 

Pisac.

On peut très bien se rendre compte ici de comment les incas ont réussi à mettre en culture les pentes abruptes des montagnes. La visite terminée, j'ai trouvé le lieu vraiment remarquable. Définitivement l'endroit que j'ai préféré de la vallée sacrée. 

Hey Hey.

Viens l'heure du déjeuner, les Péruviens ont la fâcheuse tendance quand tu réserves un tour de te dire que tout va bien, tout est bon. Ils te font des grands sourires et veulent surtout que tu payes. Si c'est en dollar Américain, leurs visages s'illuminent. Il faut bien leur faire répéter ce qui est inclut dans le tour, l'écrire sur le ticket et surtout bien le conserver. Pourquoi je vous parle de ça ? Le déjeuner étant compris dans le tour réservé, nous arrivons au restaurant. Surprise, enfin pour le coup mauvaise surprise, on nous indique qu'avant de manger nous devons payer un bon. Pas question. Nous avons dû argumenter pendant plus de quarante cinq minutes que nous avions bien réserver le repas. Ils ont finalement cédé et on a dû manger en 10 minutes chrono. Cette anecdote n'est pas unique, effectivement une autre mésaventure du même style s'est produite au Machu Picchu mais j'y reviendrai plus tard.

Ollantaytambo.

Nous arrivons à Ollantaytambo. C'est une forteresse inca dont le nom signifie « l'auberge d'Ollantay », du nom d'un guerrier. Elle fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Inca s'y réfugiant pour tenter de fédérer la résistance inca après la chute de Cuzco. C'est l'un des seuls vestiges de l'architecture urbaine inca avec ses bâtiments, ses rues et ses patios. La ville en elle-même a la forme d'un épi de maïs. Les maisons représentant les grains, qui eux-mêmes sont séparés par des canaux. Des maisons, privées de leurs toits, se dressent de tous côtés autour de la forteresse dans des endroits presque inaccessibles. Les unes sont longues et étroites, les autres sont carrées. Ollantaytambo servait aussi à surveiller le chemin menant au Machu Picchu. 

Ollantaytambo.

Il est vrai que le panorama est poignant et ces marches au pied de ces blocs sont impressionnantes. Néanmoins nous n'avons pas été éblouis par ce site. Je précise que c'était en fin de journée et nous étions en retard, du coup le guide nous pressait et nous n'avons pas eu le temps de visiter l'ensemble du site. 

Ollantaytambo : Porte du Soleil.

Nous terminons notre journée par la visite d'un atelier typiquement Péruviens où les femmes (ce n'est point misogyne de ma part) cousent toutes sortes de vêtements en Alpaga. Ce mammifère domestique ressemble beaucoup au Lama mais il est bien plus petit. On en croise un peu partout dans les rues au Pérou. 

Je viens délivrer mon peuple.

Une gentille dame nous montre tout le processus de fabrication, notamment comment ils font les couleurs. Le coloris est tout à fait naturel car pour le rouge ce n'est rien d'autre que du sang de petite bête... Intéressant. L'excursion se termine par l'achat si on le souhaite de leurs produits. La vallée sacrée est une étape à faire au Pérou, nous avons vraiment apprécié cette journée, nous découvrons des choses inédites. Même si j'avoue que je n'ai pas trouvé ça extraordinaire. Certaines choses me fascinent plus que d'autres.

De retour à Cuzco, nous avons prit comme habitude de petit déjeuner dans une boulangerie dont le boulanger a fait sa formation en France. Ouvrez bien vos yeux, pour 2 chocolatines (comme on dit chez moi), 2 croissants, un chocolat au lait (oui je précise car souvent c'est de l'eau à la place du lait) et un jus d'orange fait maison pour la modique somme de trois euros … ça fait rêver. Du coup pour notre semaine à Cuzco nous avons pratiquement déjeuner là-bas tous les jours. Nous continuons notre visite dans cette ville. Le routard nous conseille ce beau couvent. Accolé à l'église du même nom, le couvent de La Merced est l'un des seuls couvents que l'on puisse visiter.

Couvent de la Merced.

Évidemment, une certaine partie reste privée, mais on pourra avoir une idée de comment vivent les sœurs dans ce lieu entre le joli cloître et les quelques pièces qui les entourent.

Couvent de la Merced.

N'étant pas très catholique, voire complètement athée, je me résigne à visiter une église qui parait-il vaut vraiment le coup d’œil. La chapelle de la Compañia est placée sur la plaza de Armas. 

Chapelle de la Compañia.

Viens le moment où vous avez le droit de vous moquer de ma petite personne. Assis sur les bancs de l'église en train de la contempler, je me rends compte d'un repose pied à terre. Innocemment je fais remarquer à Gaëlle que c'est un peu « relou » ce repose pied... Je la vois partir en fou rire, je ne comprend pas... Son souffle retrouvé, elle m'explique que c'est tout simplement un banc de prière. J'ai honte, pardon.

La photo de la honte.

Nous voilà arrivés au passage de l'un des plus merveilleux endroits qui m'ait été donné de voir, le Machu Picchu. Comme précédemment expliqué, nous partons tôt le matin pour une journée très longue. Nous n'oublions pas le voucher (le bon qui nous sert de réservation) bien entendu, rappelez vous une mésaventure arrive. Au bout de 2h de trajet, le bus s'arrête pour faire une pause. 30 minutes plus tard, nous remontons dans le bus naïvement. Le chauffeur nous explique qu'il y a un léger problème, le turbo du mini-van a lâché... Ah la bonne nouvelle... 1h plus tard, un nouveau arrive et nous repartons pour 5h de trajet. Je vous ai déjà parlé de leur conduite affreuse. Imaginez vous, au bord d'un ravin, conduisant à une vitesse excessive, et doublant tout ce qui bouge sans la moindre visibilité. C'est ce que nous avons vécu. Heureusement pour nous les paysages étaient vraiment magnifiques. Arrivés à Hidroelectrica dans les alentours de 16h, un petit repas nous attend. Nous mangeons rapidement car après il nous reste une bonne marche à faire sachant qu'il fait nuit vite et que nous n'avons aucune lumière. 

3h de marche : let's go !!!!

Le repas finit, nous attaquons notre marche sur les rails direction Aguas Calientes. Même si c'était long, très long, c'était vraiment super beau. Évidemment, nous terminons dans le noir le plus total au milieu de nulle part aidé par la pauvre lumière de nos téléphones respectifs.

Qu'elle est mignonne.

Aguas Calientes ressemble à une station balnéaire comme on peut en trouver partout au bord des stations de ski notamment. Remplis de touristes indiscutablement. Surprise, arrivés à notre auberge de jeunesse réservée, il n'y a plus de chambre. C'est reparti pour un tour. Chambre trouvées, affaires déposées, nous partons acheter le ticket de bus pour le lendemain matin, bus qui nous servira à monter la colline direction le Graal. 

Direction le Machu Picchu !

Et voici la mésaventure qui nous arrive. Au moment de payer notre tour, nous avions bien insister sur le fait d'avoir un billet de train retour Aguas Calientes – Hidroelectrica (fainéantise oblige). Nous avons rendez vous avec le guide pour qu'il nous passe les tickets. Stupéfaction, selon lui nous n'avions pas réservé le billet de train. On demande qu'il appelle l'agence (il est 21h30) car on est sur de l'avoir fait. Pour que ce soit plus hilarant, le monsieur ne parle qu'Espagnol et pas un mot d'Anglais. Il nous affirme que nous n'avons rien payé. Comme si ça ne suffisait pas, nous avons laissé le voucher dans la chambre.
Je pars le chercher assez furieux. 15 minutes plus tard je reviens et j'entends Gaëlle vociférer envers quelqu'un. Le guide ne pipant pas un mot est parti chercher quelqu'un parlant modérément la langue de Shakespeare. Je lui montre bien que les 2 billets de train sont inclus. Il nous explique qu'il n'a pas reçu l'argent du coup on doit payer. Le pauvre « traducteur » ayant au préalable reçu les foudres de Gaëlle, se prend une autre avoinée de ma part. 20 minutes plus tard, malgré un débat n'aboutissant à rien, nous commençons à perdre patience. Sentant peut être l'implosion arriver, comme par enchantement, il nous donne les billets de train.
Il est 23 heures, nous nous levons dans 6h et nous partons nous coucher relativement sur les nerfs. LE pompon de la soirée, le voisin de l'auberge a la bonne idée de faire des travaux à la perceuse à minuit, je vous assure que c'est vrai...

Bienvenidos !

Levés 5h, direction une des merveilles du monde. Il est 6h15 et le site est déjà envahit de monde. Un guide nous attend parlant l'anglais comme je parle l'Allemand. Ne comprenant pas un mot, je n'écoute plus l'accompagnateur et je contemple ce magnifique panorama sous mes yeux. 
 
La merveille.

J'ai peu de mots pour décrire ce site. Somptueux, éblouissant, luxueux, majestueux, splendide, voilà les qualificatifs qui me viennent à l'esprit. C'est parfaitement entretenu, la nature est abondante et le Machu Picchu règne au milieu des montagnes.
 
Un lama en liberté.

C'est sans le moindre doute, une des plus belles choses vues pour l'instant. Il est 11h, vidéos et photos sont prises, notre train est à 13h, il est temps de partir, déjà.
 
Machu Picchu à l'aube.
 
Je conseillerai aux futurs visiteurs de rester deux nuits sur Aguas Calientes afin de profiter complètement du site. Il faut seulement une journée pour le visiter mais généralement les bus pour rentrer sont aux alentours de 14h du coup ce n'est pas assez. De plus pour ceux qui veulent explorer le Wayna Picchu (la plus haute montagne sur les photos principales), il faut s'y prendre des mois à l'avance pour réserver.

On ne sent lasse pas.

13h45, nous arrivons à Hidroelectrica et nous attendons notre bus. 14h30, le bus n'est toujours pas là. Je demande gentiment au guide dans combien de temps il arrive ? Il me répond « cinco o diez minutos » et son copain à côté qui traduit « fifteen or twenty minutes my friend ». Cela donne un bon petit aperçu de l'organisation ici. 
 
Le bus arrive enfin et nous prenons la direction de Cuzco. En chemin, il croise un ami à lui qui a un petit problème, son coffre ne s'ouvre plus et il est remplit de bagages. Bien entendu, le chauffeur s'arrête et part l'aider, 10 minutes, 20 minutes, 30 minutes, 45 minutes (c'est pas des blagues). Nous attendons tous, une quinzaine de personnes, comme des idiots que monsieur reprenne le volant. Je ne parlerai même pas du confort du bus tant c'était incongru. Cela fait plus de 6 heures que nous sommes dans le bus, j'en peux plus. Le conducteur décide une nouvelle fois de faire un arrêt pour … laver sa voiture. Oui oui je ne raconte pas de bêtises. Il y en a qui sont morts pour moins que ça... Il est 23h, nous arrivons à Cuzco, nous sommes littéralement éreintés.

Dernière photo du site.

Nous terminons notre séjour à Cuzco en mode « Relax », je commence notamment à écrire mon premier article sur le Brésil. Nous continuons à explorer les beaux petits quartiers super sympas. Cette ville nous a fait forte impression, elle est juste superbe.

Il est temps de partir, le Pérou c'est presque finit. Direction le lac titicaca mais côté Bolivie (Copacabana). Avant d'arriver au lac, nous prenons le bus pour Puno, ville étape que très peu intéressante qui va nous servir à faire un arrêt avant la Bolivie. Nous prenons le traditionnel bus de nuit (9 heures de voyage). 

Comme je vous l'ai indiqué, je n'ai pas grand chose à dire sur cette ville tant elle était peu intéressante. De plus, il fait encore plus froid qu'à Cuzco donc ça n'arrange rien. Le gros point positif en revanche, c'est le personnel de notre auberge qui est d'une gentillesse à toute épreuve.
En effet, le bus arrivant à 5h30 du matin de Cuzco, l'hôte nous a attendu pour que l'on est une chambre de bonne heure. Super sympa.

Mes amis m'avaient averti que les distributeurs pouvaient de temps en temps donner des faux billets, cependant je ne pouvais pas faire autrement que de retirer. Arrivant à la caisse d'un café je sors paisiblement ma monnaie et voilà qu'on m'indique que c'est des faux billets. Regardant mon visage quelque peu dépité, la caissière m'indique qu'ils sont quand même très bien fait et qu'il faut une machine pour le savoir. Sous entendant que je pourrais très facilement les re-fourguer... Ni une ni deux je file dans un commerce de proximité, achète 2,3 babioles et donne ma fausse monnaie. Mea culpa pour le pauvre monsieur mais c'est pas ma faute.

Itinéraire parcouru lors de ce deuxième article : 994km. (Sans les km pour le Machu Picchu car il n'y a pas de route...)

Nous sommes restés seulement deux jours. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce pays, Gaëlle aussi. Les paysages sont magnifiques. Puis ne serai-ce que pour le Machu Picchu c'est à faire. Nous prenons désormais la direction de la Bolivie mais ce sera pour un nouvel article les amis.

Hasta luego Todos !

samedi 2 août 2014

Pérou : Partie 1/2

Hola Todos,

Je vous avais laissé à Rio de Janeiro, quand est-il ? En fait, j’y suis toujours, enfin j’y étais, mais seulement pour une nuit. Mon amie Gaëlle me rejoint pour commencer le Road Trip en Amérique du sud. Comme j’ai pris mon aller-retour Toulouse-Rio, elle a fait de même, de sorte à ce qu’on rentre ensemble le même jour.

Après une bonne petite nuit, nous partons donc direction Lima, capitale du Pérou. Nous avons une correspondance à Sao Paulo, ce qui tombe extrêmement bien car la France joue son huitième de finale. Inutile de préciser que je n’avais aucunement envie de le louper. Cela va sans dire qu’il en est de même pour les autres matchs de la coupe du monde, pauvre Gaëlle, oui je sais. Arrivés à São Paulo à 12h55 (match à 13h), je cours un peu partout pour trouver une télévision… 13h05, 13h10, cet aéroport est en train de me rendre dingue car je ne trouve toujours pas de maudite télé, au BRESIL, pour la coupe du monde, un comble. 13h18, je trouve enfin un petit restaurant diffusant mon équipe. Je ne réponds plus de rien et je reste assis, enfin cloué, devant, jusqu’à la fin du match. La France a gagné, tout va bien. En route pour le Pérou !

Petit récapitulatif.

Nous atterrissons donc à Lima en fin de soirée. Étant un temps soit peu consciencieux, nous avions acheté les routards des futurs pays que nous allions visiter. Dans l’avion, afin d’échapper à l’ennui, je me suis mis à lire celui sur le Pérou. Sans être trop dans l’excès, le routard ne se montrait pas tellement rassurant concernant ce pays. Notamment au sujet des taxis. Il était précisé de bien vérifier si le chauffeur était un vrai chauffeur de taxi. On pouvait vérifier cela en regardant son badge. Faire attention à la voiture, qu’elle porte une plaque marquée taxi etc. Premier pas sur le sol Péruvien et il nous en faut donc un pour nous rendre à notre hôtel réservé la veille. Voilà qu’on oublie toutes les règles lues au préalable car nous prenons un taxi sans plaque. Pas de panique, le chauffeur était venu nous aborder au sein de l’aéroport avec le gilet d’une compagnie conseillée. N’empêche, j’avoue que toutes sortes d’idées me sont passées par la tête quand le chauffeur sortait des grands axes routiers. Je n’en menais pas large. Plus de peur que de mal, nous arrivons sains et saufs dans notre hôtel. Nous sommes situés dans le quartier de Miraflores, secteur plutôt bourgeois de Lima.

Lima : Miraflores

Ayant décidé antérieurement de faire notre voyage au jour le jour, nous n’avons quasiment rien prévu. En parcourant notre guide du routard, il signalait une agence Française dans Lima. Qu’à cela ne tienne, nous décidons d’aller rendre une petite visite à cette filiale histoire d’avoir quelques renseignements. Nous sommes accueillis généreusement par un jeune Français qui travaille ici. Nous lui avons posé toutes sortes de questions et auxquelles il a répondu de la meilleure des manières. A la sortie de l’agence, nous avons un petit itinéraire en tête, ce qui est plus rassurant. Cette mégalopole ressemble à une ville éclatée, tentaculaire ou s’entasse le tiers de la population du Pérou. Cette cité déborde de vendeurs à la petite semaine, de larges avenues souvent embouteillées où résonnent les concerts de klaxons (j’y reviendrai un peu plus tard).

Miraflores : Again.

Les échos sur Lima étant pas super et la ville peu rassurante, nous décidons de ne pas nous attarder dans cette capitale. Je ne peux donc que très peu détailler cette ville vu que nous y sommes restés seulement 2 jours. 

Première expérience, et non la dernière, de voyage en bus, direction Ica. Financièrement parlant, le bus est la solution, nous avons donc décidé de faire l’intégral de notre voyage avec ce moyen de locomotion. L’avantage de ce dernier est de profiter des nombreux paysages mais l’inconvénient et non des moindres, la durée. A l’heure où je vous écris nous y avons passés au moins une soixantaine d’heures. Pour cette première étape d’autobus, le trajet est de seulement 4h30 donc je ne vais pas m’attarder dessus (encore une fois, j’y reviendrai plus tard). Nous voilà arrivés à Ica.
Ville « déglinguée » (dixit le routard) au milieu d’une oasis, longtemps isolée du reste du pays. C’est la ville natale de l’auteur de l’hymne national et du premier président civil, Domingo Elias, en 1854. Ce qui nous a attiré ici, c’est le fameux « laguna de Huacachina », véritable petite oasis en bordure de la ville, au milieu de dunes de sables géantes que l’on dévale en surf ou en buggy. Ica est également la capitale viticole du Pérou.

Huacachina.

Arrivés aux alentours de 21h au terminal de bus, nous sommes accueillis par une horde de chauffeurs de taxis. Nous en choisissions un, Hector de son prénom. Très souriant et également incroyablement gentil, Hector nous montre la ville de nuit et nous propose de nous faire visiter le lendemain, un domaine viticole. D’abord un peu méfiants, et oui on n’est jamais trop prudent, nous acceptons. Rendez-vous le lendemain matin aux abords de 11h. 

Hector et Gaëlle.

Ce qui est génial au Pérou, c’est le prix de certains services. Aussi, quand vous prenez un taxi, vous vous en sortirez maximum pour 4-5euros à deux et surtout quand vous prenez une nuit dans un hôtel (en l’occurrence 3 étoiles), le prix ne dépassera jamais les 25 euros. Nous voici donc dans ce super hôtel. Après un long trajet peu agréable en bus, c’est un réel plaisir d’être reçu dans cet établissement.

L'hôtel d'Ica : 12€/personne la nuit.

Une bonne nuit de sommeil et une douche fort agréable nous voilà partis pour le domaine viticole avec notre « ami » Hector. Ce qui m’amène aux klaxons étourdissants qui accompagnent ce pays. Non contents d’être des chauffards, et je pèse mes mots, leur conduite s’accompagne automatiquement de ces sirènes en permanence. J’avais déjà évoqué cette partie au Brésil, je crois donc que c’est habituel en Amérique du sud. Le klaxon est utilisé pour absolument tout. La personne aveugle qui traverse un peu trop lentement (true story), le dépassement par la droite histoire de prévenir, la voiture de devant qui met un dixième de seconde de trop à démarrer et bien entendu, si un chauffeur klaxonne, pourquoi ne pas faire de même ? Je vous assure que ça fait limite mal à la tête tant ces bruits résonnent à longueur de temps. Fin de l’interface « klaxon ».

Le domaine.

Le domaine ressemble à tout ce qu’il y a de plus commun, des vignes aux alentours et des abris qui servent à la confection du vin. La partie intéressante de la visite est la fabrication d’un alcool que nous ne connaissons pas, le Pisco. 

Barils où est conservé le vin.

Cette boisson nationale est une eau-de-vie de raisin, compris entre 30 et 45 degrés d’alcool. Le Pisco est le résultat de la distillation de la grappe entière. De plus, le raisin venant souvent de régions très chaudes, sa teneur en sucre est très élevée. Après dégustation, je dois avouer que le goût n’est que peu plaisant. Gaëlle en a rapporté, pour les plus téméraires d’entre vous, vous aurez peut-être l’occasion de goûter ce breuvage. 

Le fameux : Pisco.

Nous savourons pareillement notre premier repas Péruvien. Pour celui-ci, nous goûtons une préparation d’agneau qui se rapproche fortement de la façon bourguignonne, accompagnée de riz. Pour ce premier repas, notre impression sur la cuisine Péruvienne est très favorable tant c’était goûteux. 

Notre plat.

Deuxième partie de la journée, direction Huacachina et ses dunes de sable. Comme indiqué précédemment, c’est une oasis en plein milieu du désert. Vous me qualifierez peut être d’innocent mais je n’avais pas idée de pareil paysage au beau milieu du Pérou. L’attraction ici, le Buggy. 

Les Buggys.

Escortés d’un chauffeur, enfin devrais-je dire, d’un pilote, nous roulons à une vitesse folle sur le sable. Les sensations étaient géniales. On s’arrête par moments pour prendre quelques clichés mais aussi pour faire du snowboard, oui oui du snowboard. Perchés sur le haut d’une dune, nous nous allongeons sur la planche au préalablement waxée (du mot wax qui veut dire « cire » en Français pour ceux qui ne le savent pas). C’est parti pour une descente d’une minute fortement agréable en sensations. Certains audacieux dont je ne fais pas partie ont essayés debout sur la planche par la suite. Leur audace n’aura pas suffi à empêcher de nombreuses chutes incroyables à base de double-salto. Hilarant. 

Le grand surfeur.

Fin d’une après-midi superbe. Nous en avons pris plein les yeux et on s’est vraiment éclatés. C’est aussi la fin de l’étape Ica, départ un peu prématuré en y repensant. Nous avons fait ces activités en une journée alors que deux jours n’auraient pas été du luxe. A l’époque, nous avions à l’idée de rester moins de temps au Pérou par rapport à la Bolivie, finance oblige. La Bolivie étant bien moins chère que le Pérou. 

Lagon de Huacachina

Deuxième expérience du bus mais première pour une longue durée, direction Arequipa. Les trajets longues-durées se font la plupart du temps de nuit. Histoire de faire passer le temps, 12-14h en général. Avec l’aide du routard, nous privilégions une des meilleures compagnies du pays, Cruz del Sur. 
Le plus beau : le bus.

L’autobus dispose de deux catégories : supérieures et inférieures. Les bus sont à deux étages d’où ces qualificatifs (ne pas confondre avec l’ordre de grandeur). Catégorie supérieure, où l’on se trouve assis à la verticale, pas vraiment, voire pas du tout, confortable pour de la longue durée, et catégorie inférieure, donc vip, avec sièges qui s’inclinent à environ 150 degrés. Ce n’est pas le summum du confort mais ça peut aller quand on est fatigué. De plus, en prenant cette catégorie nous disposons d’une boisson et d’un repas. Repas qui passe à la trappe pour moi avec mon estomac Ô combien fragile.
Quart d'heure grimace.
Arequipa, deuxième ville la plus peuplée du pays (920000 habitants). Elle est située à plus de 2335 mètres d'altitude, au pied du volcan Misti, dans les Andes péruviennes. Elle est surnommée La cité blanche. "La lune a oublié d'emporter la ville quand elle s'est séparée de la terre", disent volontiers les habitants d'Arequipa pour expliquer la blanche pureté de leur cité. Nous arrivons dans cette agglomération très charmante et accueillante, assez animée. Un mélange de moderne et d'historique l'entoure. L'éloge de cette dernière par bon nombres de personnes n'est pas insensible à notre venue même si nous sommes plutôt ici pour une seule et bonne raison : Le Cañon del Colca (j'y arrive). 

Fontaine au sein d'Arequipa.

Après avoir déposé nos affaires à l'auberge de jeunesse, nous voilà partis à la recherche d'un bon petit déjeuner et surtout d'un écran qui diffuse le match de l'équipe de France (Quart de finale : Allemagne-France). Nous trouvons un endroit plutôt sympa sur la plaza de Armas (place principale de la ville). Le match ne se déroule pas comme prévu, l'Allemagne l'emporte logiquement 1 à 0. Fin de la coupe du monde pour la France après un parcours honorable mais sûrement pas la fin de la mienne. Je ne raterai que très peu des futurs matchs finaux. 
Plaza de Armas.
Comme expliqué précédemment, nous sommes venus ici principalement pour la visite du Cañon (Canyon) del Colca. Ce dernier s'étire sur une centaine de kilomètres et sa vallée est considérée comme le deuxième canyon le plus profond au monde (3400 mètres), après celui de Cotahuasi (3535 mètres, toujours au Pérou). Il est en effet deux fois plus profond que celui du grand canyon au Colorado mais moins impressionnant car il ressemble plus à une vallée qu'à une gorge.
Cañon del Colca.
Nous tenions absolument à faire cette randonnée, notre choix s'est porté sur un trek de 3 jours et 2 nuits. Nous avons réservé auprès d'une agence Française, cette dernière a eu le mérite de bien nous indiquer tout le cheminement du trajet et le prix était à quelques euros prêt, le même. Réveil à Arequipa, le bus qui nous amène au trek à 43 minutes de retard (je suis assez précis avec l'heure...). Il finit par arriver et c'est parti, direction le Cañon ! En chemin notre guide nous donne quelques indications concernant l'altitude. Pour les Français que nous sommes, notre corps y est peu habitué, du coup nous sommes sujets aux vomissements, aux migraines ainsi qu'à l’essoufflement prématuré. Aussi, le guide nous donne un remède, la feuille de coca. Originaire d'Amérique du Sud, elle est déclinée en bonbon, en thé mais aussi à son utilisation d'origine, la mastication. Je vous vois venir d'ici, oui la cocaïne est extraite de ces feuilles mais elle ne contient seulement que 0,01 % par feuille... Le guide nous indique donc les méthodes d'utilisations, j'opte pour la mastication des feuilles pures, processus le plus courant. Le goût et l'odeur sont ignobles mais il paraît que c'est extrêmement efficace, soit. Gaëlle, maligne, a au préalable acheté des granules d’homéopathie de coca en France...
Ma très belle tête avec les feuilles de coca dans la bouche ...
Quelques heures de route plus tard (6 heures), notre bus nous dépose à Yanque, petit village au bord du canyon. Un hôtel, compris dans le pack réservé, nous attend. Accueillis en Français, et oui le patron l'étant lui même, je dois dire que c'est plutôt agréable. De plus, le lieu est vraiment super joli, les chambres sont spacieuses, l'hôtel dispose d'un jacuzzi et d'un sauna mais aussi d'un observatoire pour les étoiles. Je me rends compte que les employés essayent de parler Français, et pour cause, le patron essaye de leur apprendre.
Notre hôtel à Yanque. Observatoire à gauche.
Vu le retard prit par le bus ce matin, nous avons à peine le temps de manger qu'il est temps de faire notre première excursion. Celle ci se fait avec une guide locale, c'est plutôt chouette mais le hic c'est qu'elle était assez timide et surtout elle ne parlait pas un mot d'Anglais. Au vu de mon niveau en Espagnol, c'est à dire proche du néant, heureusement que Gaëlle est là pour me prêter main forte.
On pouvait réserver une balade à cheval également, très peu pour moi.
Au programme, visite d'Uyo Uyo (village archéologique inca) et détente dans les bains thermaux. La balade aura duré 4 heures et nous aurons parcouru 8 kilomètres. Au fil des heures « Guadaloupé » (prénom de notre guide) s'est détendue. J'ai dû user de mon charme (blague) mais surtout de la musique de mon iphone pour la faire sourire. 
Uyo-Uyo.
Après la marche, petite baignade tant attendue. Il fait un froid de canard dehors mais l'eau est bien chaude, ça fait un bien fou. Sur le chemin du retour, la guide nous explique que ces bains servent surtout de douche pour les habitants (elle n'aurait pas pu nous le dire avant ?!). En effet, il fait tellement froid ici que les canalisations gèlent du coup ils n'ont pas trop le choix. 
Au retour à l'hôtel, un bon repas nous attend ainsi qu'une nouvelle activité (oui la journée a vraiment été longue...). Comme indiqué antérieurement, il dispose d'un observatoire. Néo Toulousain que je suis et ayant visité la cité de l'espace, cette activité n'était vraiment pas obligatoire. Nous avons eu le droit à une vidéo sur le fonctionnement du système solaire et observation de quelques étoiles. Manque de bol, l'employé ce jour là n'arrivait pas trop à nous montrer ce qu'il voulait. On se couche dans un froid glacial mais nous sommes tellement fatigués que les bras de Morphée prennent vite le dessus.

Je me réveille avec le nez pris et une migraine tenace, je crois que l'altitude a prit le dessus. Au moment du petit déjeuner, je consulte comme d'habitude mon téléphone avec internet. Le problème étant que le Wifi ne fonctionne pas et en acharnés du net que nous sommes et plus particulièrement moi, j'avoue que je me sens un peu seul sans communication extérieure. Passé ce petit détail en route pour une nouvelle journée. 

Cañon del Colca.

La matinée commence par la contemplation des vols des condors au dessus du canyon. Ces derniers profitant des courants ascendants s'envolent quasiment tous les matins à une tranche d'heure précise (entre 9 et 10 heures). Je dois dire que c'est suffisamment impressionnant. Le condor des Andes possédant une envergure allant jusqu'à 3 mètres 20, il est le plus grand oiseau terrestre volant de l'hémisphère ouest.

Le Condor des Andes.

Nouvelle randonnée pour cet après-midi, cette fois ci plus longue (et bien plus difficile), 13 kilomètres. Toujours accompagnés d'un guide local, cette fois ci c'est un homme, Freddy. Il a le mérite de très bien parlé Anglais, ce qui est vraiment appréciable pour 6 heures de marche. 

Rencontre de locaux.

Freddy est originaire du village où nous nous trouvons, Yanque. Il a apprit à parler Anglais à Arequipa. Maîtrisant bien cette langue et connaissant les lieux comme sa poche, le patron de notre agence fait appel à lui pour ses convives. 

Un des nombreux paysages vus. Magnifique.

Nous nous baladons à travers le Cañon et c'est parfois très compliqué car nous montons vite en altitude. Le physique ainsi que notre souffle nous faisant défaut, nous avons prit beaucoup de pauses au grand malheur de Freddy mais toujours souriant.

Oui Oui vous lisez bien ! 3 6 0 5 M E T R E S !

En pleine méditation.

On se rend compte à travers ses histoires que les Péruviens sont vraiment très doux et non-violents. Il se fait une joie de nous montrer des photos de sa famille ainsi que de sa vie, je décide donc de faire de même à travers mes photos de voyages. Pour témoigner de sa douceur, je le découvre interloqué face à ma photo de boxe Thaï prise en Thaïlande. 

Le sentier.

Les 6 heures de marches passées, nous arrivons épuisés à l'hôtel. Nous décidons de nous faire masser 30 minutes chacun. Après l'effort, le réconfort, quel bonheur. C'était une première fois pour tous les deux (professionnellement parlant) et quel succès ! Un bien fou.

Voilà, le Cañon del Colca, c'est fini. C'était vraiment super comme trek. On a découvert des paysages somptueux et fait la rencontre de locaux incroyablement gentils. Retour à Arequipa dans un mini bus des plus inconfortables. En chemin, on s'arrête prendre en photo des lamas et alpagas en liberté. Ils sont par centaines dans ce pays un peu partout. J'avoue que ça fait quand même du bien de retrouver la ville, le wifi, le bruit des voitures, la foule... Quand on est habitué à cette vie, c'est vraiment difficile de s'en éloigner.

Tête de débile !

Jour de coupe du monde au grand damne de Gaëlle, le Brésil affronte l'Allemagne. Je ne trouve pas mieux qu'un café remplit d'Allemands. En faisant mon sac pour le trip en Amérique du Sud, j'ai oublié mon maillot du Brésil du coup je ne le porte pas aujourd'hui. Heureusement me direz-vous... Car oui ce n'est pas un blog de football mais est ce qu'on peut en parler 2 minutes du moment historique que la plupart d’entre nous ont vécu ?? 7-1 contre le Brésil, pas de mots pour décrire cet instant. Je suis partagé entre la peine et la joie d'avoir vécu ça. 
Déjà 1341 kilomètres parcourus ...
Fin de cette première partie au Pérou, j'ai déjà pas mal rédigé. J'en garde sous le coude pour la deuxième partie. Au menu, Cuzco, Vallée Sacrée et surtout le MachuPiccu !!

Hasta luego !