Hola todos,
Quand je vous ai quitté la dernière
fois, nous montions dans le bus direction : Cuzco. Ce trajet qui
est notre deuxième expérience de bus de longue-durée était d'une
dizaine d'heures et fut un véritable calvaire. Bien que les sièges
étaient plutôt confortables, nous étions placés au fond du bus
près de l'entrée de la climatisation. Vous l'aurez comprit, il a
fait un froid glacial. Mon pauvre pull ne m'a vraiment pas suffi.
Comme si ça ne suffisait pas, de temps en temps la lumière
s'allumait d'un coup... Enfin bref, un voyage comme je les aime.
Tramway à l'ancienne. |
Nous arrivons à l'aube dans cette
cité. Pour moi Cuzco, ça représente le Pérou. Quand je pensais à
ce pays, je pensais à cette ville, bien aidé par mon jeune empereur
capricieux préféré : Kuzco (référence au long métrage de
Walt Disney). Située dans le sud-est du pays au milieu de la
cordillère des Andes, c'est dans la région de Cuzco (le « nombril
du monde » en quechua) qu'est né l'empire Inca qui s'est étendu
ensuite de la Colombie au Chili. Il reste encore de nombreux vestiges
de cette civilisation, dans la ville de Cuzco mais aussi dans des
sites aussi mythiques que la vallée sacrée des Incas et le Machu
Picchu. Bienvenue au pays des fils du Soleil !
Cuzco. |
Nous sommes accueillis avec une température avoisinant les 5 degrés et une légère brise glacée, on n'échappe pas aux bonnes habitudes du bus... Réservé au préalable et toujours à l'aide du routard mais aussi d'un itinéraire préparé à l'avance par deux amis à moi, Sandy et Julien, nous arrivons dans l'hostel de Carmen. Cette gentille dame tient cette auberge de jeunesse depuis quelques temps déjà, elle possède une jolie cour intérieur ainsi qu'une salle de TV avec internet (détail très important). Vu l'heure (7h30 du matin) et le peu de sommeil accumulé dans le bus, nous décidons de nous recoucher. En témoigne du froid subit, le lit est bordé de 4 grosses couvertures et d'une couette.
Un des nombreux marchés qu'on peut trouver au Pérou. |
Nous nous
réveillons en fin de matinée. Bien contraints et forcés de sortir
du lit, nous partons en centre ville histoire de visiter un peu mais
surtout de réserver deux choses très importantes : la vallée
sacrée ainsi que le Machu Picchu. Passé 4-5 agences, nous réservons
notre tour en choisissant la solution économique. En effet, deux
solutions s'offrent à vous quand vous voulez aller au Machu Picchu
depuis Cuzco.
La première, prendre un train directement vers Aguas Calientes, ville au pied de la merveille du monde seulement accessible par les rails. Étape obligatoire pour s'y rendre. Le problème de cette solution c'est qu'elle est très onéreuse. Le train au Pérou est vraiment très cher, surtout pour les étrangers. Le prix est triplé voir quadruplé comparé aux locaux. L'avantage en revanche c'est que non seulement on gagne beaucoup de temps mais surtout on ne s'embête pas.
Ce qui m'amène à vous parler de la deuxième solution privilégiée par les « backpackers » (dois-je vraiment faire la traduction …? « Voyageurs à sac à dos »), soit nous-même. Vous partez le matin tôt en bus pour 7-8 heures de trajet environ direction Hidroeléctrica. Cette centrale électrique est située à 2h30-3h à pied d'Aguas Calientes. Et là, c'est parti pour l'aventure qui consiste à marcher le long des rails jusqu'à la ville. Issue économique mais pénible, en même temps bien plus amusante et sympa. Je m'en rends compte maintenant au moment où j'écris l'article. Fin de l'explication.
La première, prendre un train directement vers Aguas Calientes, ville au pied de la merveille du monde seulement accessible par les rails. Étape obligatoire pour s'y rendre. Le problème de cette solution c'est qu'elle est très onéreuse. Le train au Pérou est vraiment très cher, surtout pour les étrangers. Le prix est triplé voir quadruplé comparé aux locaux. L'avantage en revanche c'est que non seulement on gagne beaucoup de temps mais surtout on ne s'embête pas.
Ce qui m'amène à vous parler de la deuxième solution privilégiée par les « backpackers » (dois-je vraiment faire la traduction …? « Voyageurs à sac à dos »), soit nous-même. Vous partez le matin tôt en bus pour 7-8 heures de trajet environ direction Hidroeléctrica. Cette centrale électrique est située à 2h30-3h à pied d'Aguas Calientes. Et là, c'est parti pour l'aventure qui consiste à marcher le long des rails jusqu'à la ville. Issue économique mais pénible, en même temps bien plus amusante et sympa. Je m'en rends compte maintenant au moment où j'écris l'article. Fin de l'explication.
Plaza de Armas. |
Nous programmons nos 2 visites à des
intervalles différents afin de profiter de cette nouvelle ville et
nous terminons notre journée dans un petit restaurant Péruvien très
chaleureux qui vient d'ouvrir.
Nous nous réveillons avec des voix
Française dans la cour de l'auberge. En fait, ce sont pas moins
d'une dizaine de Français (qui ne sont pas forcément du même
groupe en plus) qui logent ici. En même temps, l'auberge est située
dans l'une des premières pages du routard, ça aide. Première
surprise dans notre chambre, l'eau chaude est inexistante. A l'heure
où je vous écris, ce sera en fait le cas dans beaucoup d'auberges.
De plus, les toilettes ne fournissent pas de papier hygiénique.
Gaëtan, un ami habitant
en Colombie m'avait prévenu de ce petit détail, il faut toujours se
balader avec un ou deux rouleaux de papiers dans son sac en Amérique
du sud. Incroyable mais vrai.
Coucou. |
Cuzco est vraiment une jolie petite ville très agréable. La plaza de Armas en plein centre ville est charmante. Comme la plupart des villes dans ce pays, celle-ci est érigée à 3400m d'altitude. Ce qui donne des sueurs froides ainsi que le palpitant à 10000 pour le peu d'efforts fournis. Ajoutez à cela, une cité en contre bas avec des marches et des côtes en permanence et vous obtenez Cuzco.
Plaza de Armas. |
En cette nouvelle journée, nous
prenons la direction de la Vallée Sacrée au préalablement
réservée. Située dans les Andes, la vallée était autrefois
appréciée par les Incas pour ses caractéristiques géographiques
et climatiques. C'était un des principaux points pour l'extraction
de richesses naturelles, et on y retrouvait la plus grande production
de maïs du Pérou. La vallée sacrée est désormais un endroit très
prisé par les touristes. De nombreux sites sont vraiment magnifiques
notamment celui de Pisac et d'Ollantaytambo.
Pisac. |
Pisac est un village et est le
chef-lieu du district de Pisac, situé à 2972 mètres d'altitude et
à 33 kilomètres de Cuzco. Le village est connu pour ses marchés du
dimanche, mardi et jeudi qui attirent nombre de touristes venus de
Cuzco. Ce qui a le plus d'intérêt à nos yeux, c'est surtout le
site archéologique. Le site est l'un des plus importants de la
vallée sacrée des incas. Les ruines de Písac se trouvent sur une
colline à l'entrée de la vallée. Le versant de la colline est
strié de terrasses agricoles construites par les Incas et toujours
utilisées.
Pisac. |
On peut très bien se rendre compte ici de comment les
incas ont réussi à mettre en culture les pentes abruptes des
montagnes. La visite terminée, j'ai trouvé le lieu vraiment
remarquable. Définitivement l'endroit que j'ai préféré de la
vallée sacrée.
Hey Hey. |
Viens l'heure du déjeuner, les
Péruviens ont la fâcheuse tendance quand tu réserves un tour de te
dire que tout va bien, tout est bon. Ils te font des grands sourires
et veulent surtout que tu payes. Si c'est en dollar Américain, leurs
visages s'illuminent. Il faut bien leur faire répéter ce qui est
inclut dans le tour, l'écrire sur le ticket et surtout bien le
conserver. Pourquoi je vous parle de ça ? Le déjeuner étant
compris dans le tour réservé, nous arrivons au restaurant.
Surprise, enfin pour le coup mauvaise surprise, on nous indique
qu'avant de manger nous devons payer un bon. Pas question. Nous avons
dû argumenter pendant plus de quarante cinq minutes que nous avions
bien réserver le repas. Ils ont finalement cédé et on a dû manger
en 10 minutes chrono. Cette anecdote n'est pas unique, effectivement
une autre mésaventure du même style s'est produite au Machu Picchu
mais j'y reviendrai plus tard.
Ollantaytambo. |
Nous arrivons à Ollantaytambo. C'est
une forteresse inca dont le nom signifie « l'auberge
d'Ollantay », du nom d'un guerrier. Elle fut le siège de
combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Inca s'y réfugiant
pour tenter de fédérer la résistance inca après la chute de
Cuzco. C'est l'un des seuls vestiges de l'architecture urbaine inca
avec ses bâtiments, ses rues et ses patios. La ville en elle-même a
la forme d'un épi de maïs. Les maisons représentant les grains,
qui eux-mêmes sont séparés par des canaux. Des maisons, privées
de leurs toits, se dressent de tous côtés autour de la forteresse
dans des endroits presque inaccessibles. Les unes sont longues et
étroites, les autres sont carrées. Ollantaytambo servait aussi à
surveiller le chemin menant au Machu Picchu.
Ollantaytambo. |
Il est vrai que le
panorama est poignant et ces marches au pied de ces blocs sont
impressionnantes. Néanmoins nous n'avons pas été éblouis par ce
site. Je précise que c'était en fin de journée et nous étions en
retard, du coup le guide nous pressait et nous n'avons pas eu le
temps de visiter l'ensemble du site.
Ollantaytambo : Porte du Soleil. |
Nous terminons notre journée par la
visite d'un atelier typiquement Péruviens où les femmes (ce n'est
point misogyne de ma part) cousent toutes sortes de vêtements en
Alpaga. Ce mammifère domestique ressemble beaucoup au Lama mais il
est bien plus petit. On en croise un peu partout dans les rues au
Pérou.
Je viens délivrer mon peuple. |
Une gentille dame nous montre tout le
processus de fabrication, notamment comment ils font les couleurs. Le
coloris est tout à fait naturel car pour le rouge ce n'est rien
d'autre que du sang de petite bête... Intéressant. L'excursion se
termine par l'achat si on le souhaite de leurs produits. La vallée
sacrée est une étape à faire au Pérou, nous avons vraiment
apprécié cette journée, nous découvrons des choses inédites.
Même si j'avoue que je n'ai pas trouvé ça extraordinaire.
Certaines choses me fascinent plus que d'autres.
De retour à Cuzco, nous avons prit
comme habitude de petit déjeuner dans une boulangerie dont le
boulanger a fait sa formation en France. Ouvrez bien vos yeux, pour 2
chocolatines (comme on dit chez moi), 2 croissants, un chocolat au
lait (oui je précise car souvent c'est de l'eau à la place du lait)
et un jus d'orange fait maison pour la modique somme de trois euros …
ça fait rêver. Du coup pour notre semaine à Cuzco nous avons
pratiquement déjeuner là-bas tous les jours. Nous continuons notre
visite dans cette ville. Le routard nous conseille ce beau couvent.
Accolé à l'église du même nom, le couvent de La Merced est l'un
des seuls couvents que l'on puisse visiter.
Couvent de la Merced. |
Évidemment, une certaine
partie reste privée, mais on pourra avoir une idée de comment
vivent les sœurs dans ce lieu entre le joli cloître et les quelques
pièces qui les entourent.
Couvent de la Merced. |
N'étant pas très catholique, voire complètement athée, je me résigne à visiter une église qui parait-il vaut vraiment le coup d’œil. La chapelle de la Compañia est placée sur la plaza de Armas.
Chapelle de la Compañia. |
Viens le moment où vous avez le
droit de vous moquer de ma petite personne. Assis sur les bancs de
l'église en train de la contempler, je me rends compte d'un repose
pied à terre. Innocemment je fais remarquer à Gaëlle que c'est un
peu « relou » ce repose pied... Je la vois partir en fou
rire, je ne comprend pas... Son souffle retrouvé, elle m'explique
que c'est tout simplement un banc de prière. J'ai honte, pardon.
La photo de la honte. |
Nous voilà arrivés au passage de l'un
des plus merveilleux endroits qui m'ait été donné de voir, le
Machu Picchu. Comme précédemment expliqué, nous partons tôt le
matin pour une journée très longue. Nous n'oublions pas le voucher
(le bon qui nous sert de réservation) bien entendu, rappelez vous
une mésaventure arrive. Au bout de 2h de trajet, le bus s'arrête
pour faire une pause. 30 minutes plus tard, nous remontons dans le
bus naïvement. Le chauffeur nous explique qu'il y a un léger
problème, le turbo du mini-van a lâché... Ah la bonne nouvelle...
1h plus tard, un nouveau arrive et nous repartons pour 5h de trajet.
Je vous ai déjà parlé de leur conduite affreuse. Imaginez vous, au
bord d'un ravin, conduisant à une vitesse excessive,
et doublant tout ce qui bouge sans la moindre visibilité. C'est ce
que nous avons vécu. Heureusement pour nous les paysages étaient
vraiment magnifiques. Arrivés à Hidroelectrica dans les alentours
de 16h, un petit repas nous attend. Nous mangeons rapidement car
après il nous reste une bonne marche à faire sachant qu'il fait
nuit vite et que nous n'avons aucune lumière.
3h de marche : let's go !!!! |
Le repas finit, nous attaquons notre
marche sur les rails direction Aguas Calientes. Même si c'était
long, très long, c'était vraiment super beau. Évidemment, nous
terminons dans le noir le plus total au milieu de nulle part aidé
par la pauvre lumière de nos téléphones respectifs.
Qu'elle est mignonne. |
Aguas
Calientes ressemble à une station balnéaire comme on peut en
trouver partout au bord des stations de ski notamment. Remplis de
touristes indiscutablement. Surprise, arrivés à notre auberge de
jeunesse réservée, il n'y a plus de chambre. C'est reparti pour un
tour. Chambre trouvées, affaires déposées, nous partons acheter le
ticket de bus pour le lendemain matin, bus qui nous servira à monter
la colline direction le Graal.
Direction le Machu Picchu ! |
Et voici la mésaventure qui nous arrive. Au moment de payer notre tour, nous avions bien insister sur le fait d'avoir un billet de train retour Aguas Calientes – Hidroelectrica (fainéantise oblige). Nous avons rendez vous avec le guide pour qu'il nous passe les tickets. Stupéfaction, selon lui nous n'avions pas réservé le billet de train. On demande qu'il appelle l'agence (il est 21h30) car on est sur de l'avoir fait. Pour que ce soit plus hilarant, le monsieur ne parle qu'Espagnol et pas un mot d'Anglais. Il nous affirme que nous n'avons rien payé. Comme si ça ne suffisait pas, nous avons laissé le voucher dans la chambre.
Je pars le chercher assez furieux. 15 minutes plus tard je reviens et j'entends Gaëlle vociférer envers quelqu'un. Le guide ne pipant pas un mot est parti chercher quelqu'un parlant modérément la langue de Shakespeare. Je lui montre bien que les 2 billets de train sont inclus. Il nous explique qu'il n'a pas reçu l'argent du coup on doit payer. Le pauvre « traducteur » ayant au préalable reçu les foudres de Gaëlle, se prend une autre avoinée de ma part. 20 minutes plus tard, malgré un débat n'aboutissant à rien, nous commençons à perdre patience. Sentant peut être l'implosion arriver, comme par enchantement, il nous donne les billets de train.
Il est 23 heures, nous nous levons dans 6h et nous partons nous coucher relativement sur les nerfs. LE pompon de la soirée, le voisin de l'auberge a la bonne idée de faire des travaux à la perceuse à minuit, je vous assure que c'est vrai...
Bienvenidos ! |
Levés 5h, direction une des merveilles
du monde. Il est 6h15 et le site est déjà envahit de monde. Un
guide nous attend parlant l'anglais comme je parle l'Allemand. Ne
comprenant pas un mot, je n'écoute plus l'accompagnateur et je
contemple ce magnifique panorama sous mes yeux.
La merveille. |
J'ai peu de mots pour décrire ce site. Somptueux, éblouissant, luxueux, majestueux, splendide, voilà les qualificatifs qui me viennent à l'esprit. C'est parfaitement entretenu, la nature est abondante et le Machu Picchu règne au milieu des montagnes.
Un lama en liberté. |
C'est sans le moindre doute, une des plus belles choses vues pour l'instant. Il est 11h, vidéos et photos sont prises, notre train est à 13h, il est temps de partir, déjà.
Machu Picchu à l'aube. |
Je conseillerai aux futurs visiteurs de rester deux
nuits sur Aguas Calientes afin de profiter complètement du site. Il
faut seulement une journée pour le visiter mais généralement les
bus pour rentrer sont aux alentours de 14h du coup ce n'est pas
assez. De plus pour ceux qui veulent explorer le Wayna Picchu (la
plus haute montagne sur les photos principales), il faut s'y prendre
des mois à l'avance pour réserver.
On ne sent lasse pas. |
13h45, nous arrivons à Hidroelectrica
et nous attendons notre bus. 14h30, le bus n'est toujours pas là. Je
demande gentiment au guide dans combien de temps il arrive ? Il
me répond « cinco o diez minutos » et son copain à côté
qui traduit « fifteen or twenty minutes my friend ». Cela
donne un bon petit aperçu de l'organisation ici.
Le bus arrive enfin et nous prenons la
direction de Cuzco. En chemin, il croise un ami à lui qui a un petit
problème, son coffre ne s'ouvre plus et il est remplit de bagages.
Bien entendu, le chauffeur s'arrête et part l'aider, 10 minutes, 20
minutes, 30 minutes, 45 minutes (c'est pas des blagues). Nous
attendons tous, une quinzaine de personnes, comme des idiots que
monsieur reprenne le volant. Je ne parlerai même pas du confort du
bus tant c'était incongru. Cela fait plus de 6 heures que nous
sommes dans le bus, j'en peux plus. Le conducteur décide une
nouvelle fois de faire un arrêt pour … laver sa voiture. Oui oui
je ne raconte pas de bêtises. Il y en a qui sont morts pour moins
que ça... Il est 23h, nous arrivons à Cuzco, nous sommes
littéralement éreintés.
Dernière photo du site. |
Nous terminons notre séjour à Cuzco
en mode « Relax », je commence notamment à écrire mon
premier article sur le Brésil. Nous continuons à explorer les beaux
petits quartiers super sympas. Cette ville nous a fait forte
impression, elle est juste superbe.
Il est temps de partir, le Pérou c'est
presque finit. Direction le lac titicaca mais côté Bolivie
(Copacabana). Avant d'arriver au lac, nous prenons le bus pour Puno,
ville étape que très peu intéressante qui va nous servir à faire
un arrêt avant la Bolivie. Nous prenons le traditionnel bus de nuit
(9 heures de voyage).
Comme je vous l'ai indiqué, je n'ai
pas grand chose à dire sur cette ville tant elle était peu
intéressante. De plus, il fait encore plus froid qu'à Cuzco donc ça
n'arrange rien. Le gros point positif en revanche, c'est le personnel
de notre auberge qui est d'une gentillesse à toute épreuve.
En effet, le bus arrivant à 5h30 du matin de Cuzco, l'hôte nous a attendu pour que l'on est une chambre de bonne heure. Super sympa.
Mes amis m'avaient averti que les distributeurs pouvaient de temps en temps donner des faux billets, cependant je ne pouvais pas faire autrement que de retirer. Arrivant à la caisse d'un café je sors paisiblement ma monnaie et voilà qu'on m'indique que c'est des faux billets. Regardant mon visage quelque peu dépité, la caissière m'indique qu'ils sont quand même très bien fait et qu'il faut une machine pour le savoir. Sous entendant que je pourrais très facilement les re-fourguer... Ni une ni deux je file dans un commerce de proximité, achète 2,3 babioles et donne ma fausse monnaie. Mea culpa pour le pauvre monsieur mais c'est pas ma faute.
En effet, le bus arrivant à 5h30 du matin de Cuzco, l'hôte nous a attendu pour que l'on est une chambre de bonne heure. Super sympa.
Mes amis m'avaient averti que les distributeurs pouvaient de temps en temps donner des faux billets, cependant je ne pouvais pas faire autrement que de retirer. Arrivant à la caisse d'un café je sors paisiblement ma monnaie et voilà qu'on m'indique que c'est des faux billets. Regardant mon visage quelque peu dépité, la caissière m'indique qu'ils sont quand même très bien fait et qu'il faut une machine pour le savoir. Sous entendant que je pourrais très facilement les re-fourguer... Ni une ni deux je file dans un commerce de proximité, achète 2,3 babioles et donne ma fausse monnaie. Mea culpa pour le pauvre monsieur mais c'est pas ma faute.
Itinéraire parcouru lors de ce deuxième article : 994km. (Sans les km pour le Machu Picchu car il n'y a pas de route...) |
Nous sommes restés seulement deux jours. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce pays, Gaëlle aussi. Les paysages sont magnifiques. Puis ne serai-ce que pour le Machu Picchu c'est à faire. Nous prenons désormais la direction de la Bolivie mais ce sera pour un nouvel article les amis.
Hasta luego Todos !